Mais quelle idée il a eu d’avancer en poussée lors de la finale du sprint des Mondiaux d’Oberstdorf ? Ce qu’il n’avait pas fait lors de ses précédentes courses du jour. La stratégie du Suédois Oskar Svensson interroge, surtout qu’elle n’a pas du tout fonctionner.
A l’arrivée, il accusait un retard de 20 secondes sur Johannes Hoesflot Klæbo qui a conservé son titre de champion du monde.
« Apparemment, il ne voulait pas de médaille. Il a été engagé en quart et en demi quand il était à mes côtés », a raillé le Norvégien Emil Iversen sur l’antenne de la NRK.
C’était un peu la dernière carte qu’il avait dans sa main.Louis Schwartz, ancien athlète de haut niveau
Le plus étonnant, ce sont les confidences de Svensson. En fait, il a imaginé ce scénario depuis un an. « Je pensais que c’était une bonne idée et j’en étais convaincu. Mais cela ne s’est pas bien passé. »
« Quand tu pars en poussée, c’est que tu sais que tu ne joues pas la gagne. Il est déjà en dessous en classique, c’était un peu la dernière carte qu’il avait dans sa main. Il a surement dû se dire que le fart allait vraiment accrocher et le ralentir. L’enchainement des virages finaux sont à l’avantage d’un « skateur ». Mais les bosses sont longues et raides. C’est d’autant plus bizarre puisque les suédois avait l’air d’avoir du bon matériel, analyse Louis Schwartz, ancien athlète de haut niveau. En vrai, si ça passait on aurait dit que c’était un génie. De toute façon, il avait pas les capacités de gagner ! »
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