Ski de fond : Jules Lapierre parmi les tauliers du groupe tricolore à Trondheim
En 2019, sur les pistes de Seefeld (Autriche), Jules Lapierre participait à ses premiers championnats du monde de ski de fond chez les seniors. S’en sont suivies deux autres éditions à Oberstdorf (Allemagne) en 2021 et Planica (Slovénie) en 2023 où le Chartrousin avait notamment été bronzé lors du relais masculin disputé en Allemagne.

Cette semaine, à 29 ans, le tricolore s’apprête donc à prendre le départ de ses quatrièmes Mondiaux à Trondheim (Norvège). Mais cette fois-ci, sa préparation n’a pas été optimale. « Je n’ai pas fait Cogne parce que j’ai eu la grippe qui m’a d’ailleurs bien secoué. J’avais un peu du mal à retrouver mon niveau derrière, confie-t-il à Nordic Magazine. Je me suis entraîné pour préparer le 50 kilomètres. Je ne suis plus gêné. Cela a été compliqué à Falun car c’était mes premières courses après la maladie. J’ai voulu reprendre intelligemment. »
Un accroc de plus dans une saison où le Français n’a pas été épargné par les maladies. En effet, il avait été contrait de mettre la flèche sur le Tour de Ski au mois de janvier dernier. Mais il faut dire que qu’il n’est pas du genre à s’incliner face à la moindre difficulté : « Ma préparation n’a pas été optimale et cela prend du temps à revenir. Il faut s’adapter car si je râle et que je n’y crois pas, je ne vais pas m’en sortir », affirme-t-il.

Et c’est avec envie que Jules Lapierre a rejoint la Norvège ces derniers jours. Durant ces dix jours d’épreuves, l’Isérois sera aligné au départ du skiathlon ainsi qu’à celui du 50 kilomètres. Des courses où il se verrait bien jouer les premiers rôles : « Sur le skiathlon, j’aimerai bien aller titiller le top 5. Cela serait pas mal. Et de même sur le 50 kilomètres », ambitionne-t-il.
« J’ai hâte de vivre mes premiers Mondiaux en Scandinavie »Jules Lapierre à Nordic Magazine
« Je pense que ça va être de beaux Mondiaux en termes de public et même en termes de stade et de piste. Il y a une très belle piste avec un beau dénivelé. Ce sont de super infrastructures et en Norvège, c’est quand même le sport national, ajoute-t-il par ailleurs. Autant sur les coupes du monde, il y a moins de public, autant là, les gens ne loupent que très rarement un évènement aussi important. J’ai hâte de vivre mes premiers Mondiaux en Scandinavie. »

Et comme la légende de l’équipe de France s’est souvent fondée sur les relais de cette échéance planétaire, Jules Lapierre sait que cette compétition aura forcément une place à part après la déception de 2023. « A Planica, on avait les boules [sic] de terminer quatrièmes. Je pense qu’on a une équipe encore plus forte et on peut faire de belles choses. Il y a même moyen de faire mieux que la médaille de bronze que l’équipe de France avait pris l’habitude de ramener, déclare-t-il. Cela me tient bien sûr à cœur. J’aimerais y participer mais si je n’ai pas le niveau, c’est comme ça. Je n’ai aucune frustration là-dessus. Il faut avoir le meilleur relais possible. »
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