Ski de fond : le coup gagnant d’Alexandre Rousselet
Samedi, lors de l’officialisation de la composition tricolore pour le relais masculin de ski de fond des Jeux olympiques de Pékin 2022, la titularisation de Maurice Manificat en quatrième position avait interpellé. C’est que l’expérimenté Haut-Savoyard n’est pas connu pour ses qualités de finisseur.
Or, ce coup de poker, dimanche matin, s’est transformé en coup de maître avec le gain du bronze… grâce au coup de rein placé par « Momo » dans une des montées du parcours.
Pour Nordic Magazine, Alexandre Rousselet, le chef d’orchestre des Bleus, a bien voulu expliquer comment il avait décidé de préférer Maurice Manificat à Jules Lapierre pour ce relais olympique. « En fait, Jules était dans le relais jusqu’à l’individuel classique de Maurice, indiquait-il quelques minutes après la cérémonie de remise des médailles. Mais, avec la montée en forme de Momo, je me suis dit que c’était dommage de se priver d’un mec qui a fait deux top 10 en coupe du monde cet hiver en seulement deux courses. Jules est plus attaquant d’un seul coup dans la bosse alors que, s’il y avait besoin, Maurice pouvait rentrer de plus loin. »
Un coup de poker, vraiment ?
La difficulté de la piste et les difficiles conditions climatiques annoncées sur les pistes de Zhangjiakou (Chine) ont également joué dans la décision du staff. Concernant le placement de Maurice Manificat en dernier, Alexander Rousselet, là encore, a fait parler sa préparation de l’événement, son expérience et les leçons tirées des premières courses disputées en Chine.
« La piste n’est pas du tout faite pour les sprinteurs dans un final, elle est trop dure en skate, donc j’étais très content d’avoir pu mettre Richard en premier, analyse-t-il. De toute façon, pour le quatrième, il fallait un grimpeur et Maurice a retrouvé ses jambes ces derniers jours. Je savais que la piste de Pékin allait être raide, avec des bosses et en altitude. C’est quand même notre atout. On avait bien préparé cela en amont. »
Le coup de poker n’en n’était donc pas forcément un et le groupe France, qui menait sa barque depuis de longs mois, a surpris son monde lors du relais olympique. Pour s’offrir une troisième breloque de suite. « C’est la médaille du ski de fond français », résume joliment Alexandre Rousselet, qui n’oublie pas d’inclure Adrien Backscheider et Jules Lapierre dans la joie collective.
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1 Commentaire(s)
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Moranisse
14/02/2022 à 11 h 42 min
Pourquoi les skis de l’équipe de France ne glissent pas?