Ski de fond : un relais pour marquer un peu plus l’histoire
Ce vendredi, l’équipe de France masculine de ski de fond remettra sa médaille de bronze en jeu sur le relais des Mondiaux de Planica (Slovénie). Une breloque décrochée à Oberstdorf (Allemagne) en 2021 que Richard Jouve, Hugo Lapalus, Clément Parisse et Jules Lapierre tenteront de conserver sur les pistes slovènes.
Resté sur le site de compétition depuis le team sprint où il avait conquis le bronze avec Renaud Jay, Richard Jouve a donc été choisi par le staff des Bleus pour être le premier relayeur à s’élancer. Le sprinteur aura envie de décrocher une nouvelle breloque dans ce format : « Le relais, c’est une course qui nous tient à cœur. Il faut être présent mais de toute manière, il faut l’être sur toutes les épreuves ! Il faut être bon partout. On va essayer d’être toujours aussi bon dans ce domaine », déclarait-il à Nordic Magazine avant l’évènement.
Deuxième à s’élancer au pied du Triglav ce vendredi, Hugo Lapalus connaît bien cette compétition où il avait terminé, avec l’équipe de France, troisième en 2021 à Oberstdorf (Allemagne) puis en 2022 aux Jeux olympiques de Pékin (Chine) : « On va sur ce relais pour jouer une médaille et nous n’y allons pas pour faire de la figuration, estime-t-il. Cette course est très importante pour tout le monde donc j’espère qu’on sera récompensé. Il faudra faire attention les Suédois, les Allemands ou encore les Italiens ont une très bonne équipe. C’est indéniable que les Norvégiens ne sont pas loin d’être intouchables. »
« La médaille d’argent est envisageable et on va tous faire en sorte de se battre pour cela »Hugo Lapalus à Nordic Magazine
« On a toujours envie d’aller jouer la victoire mais il faut se l’avouer et être lucide sur les forces en présence du moment. La médaille d’argent est envisageable et on va tous faire en sorte de se battre pour cela. Nous avons une très bonne équipe. C’est une des premières fois où l’on a autant de densité et où tout le monde peut prendre part au relais. C’est un luxe que l’on a et c’est top. Peu importe qui prendra part au relais car on sait très bien que chacun peut jouer devant et c’est chouette », expliquait-il encore.
« On sait qu’on est capables de le faire »
Meilleur tricolore sur l’individuel skating et désormais l’un des piliers de ce relais, le Mégevan Clément Parisse a prouvé qu’il avait de bonnes jambes lors de ces dernières sortie. Le distanceur de 29 ans sait comment aborder un tel évènement : « On est là [après l’individuel skate] et c’est hyper intéressant pour le relais. Ce n’était pas un choix évident à faire mais c’était un sacré avantage aussi d’avoir plusieurs dispositifs possibles. On va essayer de donner le meilleur pour aller chercher la meilleure chose possible sur ce relais », indiquait-il au micro de Nordic Magazine.
Dernier Français à entrer en lice, Jules Lapierre a lieu aussi de l’expérience dans ce type de compétition. Déjà médaillé sous les couleurs bleu blanc rouge, le Chartrousin connaît l’importance de cette épreuve pour le groupe : « Ce relais serait vraiment une belle récompense. Cela ne sera pas fait d’avance donc il ne faut pas s’emballer. On sait qu’on est capables de le faire. On reste focus et il ne faut pas que l’on se voit déjà avec la médaille autour du cou avant même de l’avoir. C’est l’objectif et on va travailler pour cela. »
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