Ski de fond : les chutes ont marqué ce sprint des Mondiaux
Haavard Solaas Taugboel, Nillo Moilanen, Ondrej Cerny, Edvin Anger, Victoria Carl, Erik Valnes… Ce sont autant de fondeurs qui ont tout perdu sur les phases finales du sprint classique des championnats du monde de Planica (Slovénie) à cause de différentes chutes.
Avec comme point commun d’être impliqués seuls. Cela a eu quand même pour conséquence de gêner d’autres concurrents et d’offrir des opportunités aux adversaires. Heureusement, les finales féminines et masculines n’ont pas été bouleversées à cause de ces faits de course.
Quelques fondeurs au sol
Chute très commentée, c’est celle arrivée à Haavard Solaas Taugboel. Le Norvégien a perdu tout espoir d’accéder aux demi-finales après son accrochage avec le Suédois Marcus Grate. « D’après ce que je peux voir, le Suédois va quelque part où il n’y a pas de place et pousse Haavard [Solaas Taugboel] hors de la piste. C’est très malheureux », a déclaré l’entraîneur de l’équipe nationale Eirik Myhr Nossum, à NRK.
Experte pour le même média norvégien, Therese Johaug a insisté en disant : « Pauvre Haavard [Solaas Taugboel]. Il a accumulé plusieurs milliers d’heures d’entraînement, mais il est poussé dehors. C’est brutal. » Mais Marcus Grate s’est défendu au micro de la SVT Sport : « Je sens qu’il y a un vide à l’intérieur. En sprint, il s’agit de faire parler l’instinct. Je vois qu’il y a un écart et c’est juste à moi d’y aller. »
Aussi victime d’une chute dans son quart de finale, Edvin Anger revient sur ce terrible moment. « Vous n’avez pas le temps de penser quoi que ce soit, vous vous allongez à un dixième et puis c’est fini, a-t-il expliqué à la SVT Sport. Vous savez qu’il faut environ une demi-seconde pour passer à autre chose. Et si vous tombez, il n’y a rien à faire à la fin. »
S’il arrive évidemment de voir des chutes en coupe du monde tout au long de la saison, elles ont été récurrentes sur cette journée des Mondiaux. D’ailleurs, le champion du monde Johannes Hoesflot Klæbo, parvenant à passer au travers, l’a même dit au micro de la FIS. « J’ai rarement vu autant de chutes et d’accrochages », a-t-il confié. C’est dire à quel point les fondeurs étaient nerveux pour l’événement phare de la saison.
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