BIATHLON – A l’heure du bilan, le skieur jurassien Valentin Chauvin revient sur une saison « en dents de scie », marquée toutefois par quelques satisfactions… Entretien.
Après une belle fin de saison, marquée notamment par une victoire en Coupe OPA voici quinze jours, le fondeur jurassien Valentin Chauvin n’a pas réussi à atteindre ses objectifs lors des championnats de France de Prémanon.
- Valentin Chauvin, comment se sont passés ces trois de championnats de France à la maison ?
Frustré ! Vendredi, j’étais bien sur la mass-start (15 kilomètres classique), mais j’ai attrapé un point de côté sur le milieu de course ; après j’arrive à faire un gros dernier tour. Samedi, lors du sprint, je suis de mieux en mieux pendant les phases finales, mais je tombe avec Lucas Chanavat.
Et dimanche, lors du relais des Comités, je suis parti loin. J’ai pris vraiment du plaisir, j’ai fait une belle course, nous terminons loin, mais c’est une belle course pour finir.
- Sur l’ensemble de la saison, quel bilan feriez vous ?
C’est la première fois que je fais une saison en dents de scie. Je suis déjà déçu de ne pas être aux Jeux Olympiques, je visais l’épreuve de sprint classique qui me correspond bien. Mais je pense m’être trop mis la pression en début de saison, je ne pensais qu’à ça, alors que j’aurais du aborder ça avec du recul. En plus, j’ai eu une mononucléose l’été dernier.
Après, à la moitié de la saison, c’est bien revenu. Je fais de belles courses sur la fin de saison, c’est motivant. Sur la fin de saison, je suis arrivé à gagner deux épreuves de Coupe OPA, un 15 kilomètres classique à Zwiesel (Allemagne), en février, puis un sprint classique à Baqueira Beret (Espagne), en mars. C’est la première fois que je remportais des épreuves en Coupe OPA sénior.
- Valentin Chauvin, comment vont s’organiser les prochaines semaines pour vous ?
Je n’ai pas de programme pour le mois d’avril, mais je vais surement partir en vacances, je ne sais pas où, ni quand, avant de repartir dans la préparation de la saison prochaine.
