Ski de fond : après un hiver XXL, Rémi Bourdin intègre le groupe coupe du monde
Epatant pour ses débuts sur la coupe du monde de ski de fond lors du dernier Tour de Ski mais également vainqueur du classement général de la FESA Cup avec brio, Rémi Bourdin a réalisé un hiver 2023/2024 de haut vol. Des performances qui lui ont d’ailleurs récemment permis d’intégrer les rangs de l’équipe de France A. Pour Nordic Magazine, le Jurassien revient sur cette sélection.
- Vous faites votre entrée dans le groupe A de l’équipe de France de ski de fond, vous y attendiez-vous ?
Je savais qu’il y avait des chances au vu de mes performances durant l’hiver mais il y avait aussi du monde dans ce groupe et rien n’était sûr. L’an dernier, je savais que j’allais être pris en relève. Là, il y avait un peu plus d’incertitudes.
- Qu’est-ce que cette sélection représente pour vous ?
C’est un accomplissement. Cela fait vraiment plaisir car c’est quelque chose d’important de se retrouver dans l’élite du ski de fond français. J’étais aussi vraiment content car j’attendais cet appel ! Je l’ai appris par Mathias [Wibault, coach de l’équipe de France relève, NDLR] puis Thibaut [Chêne, entraîneur de l’équipe de France, NDLR] ensuite. C’était une super nouvelle. C’est une étape en plus. C’est vraiment kiffant et cela donne encore plus envie de retourner à l’entraînement. Cela me donne de nouveaux objectifs qui étaient jusque-là des rêves. J’ai envie d’aller chercher de gros résultats en coupe du monde.
- Quels peuvent-être les changements apportés à votre préparation suite à cette arrivée dans le groupe A ?
Ce que j’ai fait l’an dernier ressemble beaucoup à ce que faisaient déjà les athlètes du groupe A. Il y aura des petits gains marginaux comme avoir des kinés lors des stages et des suivis peut-être plus importants sur certains points précis comme l’altitude par exemple.
- Vous avez remporté le classement général de la FESA Cup à la fin de l’hiver précédent, cela vous offre donc une place en coupe du monde pour les trois premières étapes. Cela vous enlève-t-il une forme de pression ?
Je sais que je vais commencer en coupe du monde sur les trois premières étapes grâce à ma victoire au général de la FESA Cup et on verra pour quel programme j’opterai. Cela est un très bon point car, en début de saison, il peut y avoir une certaine pression autour du circuit sur lequel on va évoluer. Il faudra bien sûr répondre présent d’entrée de jeu mais je sais que je vais commencer en coupe du monde et c’est un plus !
- La FIS a récemment confirmé le calendrier de la saison 2024/2025 avec le retour des Rousses (Jura). Est-ce aussi l’un de vos objectifs de l’hiver ?
Il y a deux ans, on était aux Mondiaux U23 pendant cette période et nous n’avions pas pu participer à la fête. Cela donne vraiment envie. En plus, il y a des formats que l’on apprécie bien en France. Cela peut être un bel objectif même si le début de saison sera très important pour être sûr d’être repris sur les autres étapes de l’hiver.
- Enfin, vous venez de reprendre l’entraînement, comment cela se passe-t-il pour vous ?
J’ai gentiment repris fin avril/début mai. L’avantage cette année, c’est que, par rapport à avant, je suis moins pris par les études. Je m’étais inscris en licence mais je n’y suis presque pas allé donc j’ai pu directement reprendre en mai avec des semaines d’entraînement où je n’ai pas besoin d’être présent en cours.
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