Ski de fond : après les blessures, Simone Mocellini prend son mal en patience
« La reprise est bien engagée, mais il reste encore un long chemin à parcourir ». C’est par ces moments prudents que Simone Mocellini, révélation du sprint mondial lors de l’hiver 2022/2023, débute son entretien accordé à nos confrères de Fondo Italia. Car depuis cette saison faste, l’Italien n’a pas connu que des bons moments.
En effet, le puissant fondeur de vingt-six ans a enchaîné les pépins physiques en 2023 et 2024. Le transalpin s’était tout d’abord fracturé le scaphoïde [os du poignet, NDLR] avant le lancement de la dernière saison. Une fracture dont il s’était remis avec succès et qui lui avait permis de retrouver le chemin de la compétition.
Toutefois, à Canmore (Canada), au mois de février, le natif de Grigno (Italie) subissait un nouveau coup du sort beaucoup plus alarmant cette fois-ci. Victime d’une lourde chute sur la piste canadienne, il s’était fracturé le tibia péroné.
« La fracture était très grave et il fallait s’en remettre pendant longtemps. Tout se passe bien, les kinés sont bons, rassure-t-il. Nous travaillons bien. Nous respectons la feuille de route mais je n’ai pas encore fait un pas en avant. »
« Nous devons voir s’il est judicieux d’exercer une pression sur ma jambe »Simone Mocellini à Fondo Italia
Interrogé sur son potentiel retour au sein du collectif italien, Simone Mocellini ne veut toutefois pas griller les étapes. « Je reviendrai lors du prochain stage qui sera organisé entre à Livigno puis Torsby. Nous verrons si cela a du sens d’aller à Torsby, tempère-t-il. Nous devons voir s’il est judicieux d’exercer une pression sur ma jambe. Je serai certainement à Livigno, où je prendrai mon vélo car je ne peux pas encore courir. »
Toujours prudent, l’Italien préfère ne pas envisager un retour à la compétition dès le lancement de la coupe du monde prévu fin novembre à Ruka (Finlande). « L’important est de bien faire les choses sans se précipiter. Je ne suis pas pressé, cela va être difficile d’être au départ à Ruka, indique-t-il. Mais je sais ce que je vaux quand je vais bien et le but est de revenir à mon niveau d’avant. »
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