Ski de fond : Mathis Desloges actuel meilleur fondeur U23 de la coupe du monde
Mathis Desloges a franchi un cap ce dimanche sur les pistes de Ruka (Finlande). Au départ de sa sixième épreuve de coupe du monde de ski de fond à l’occasion de la mass-start skate de clôture, le Français a coupé la ligne d’arrivée à une excellente neuvième position.
Après s’être replacé au fil des tours, l’Isérois a été au contact des tous meilleurs de la discipline jusque dans les derniers hectomètres. Dans le top 10 pour la première fois de sa jeune carrière, le Dauphinois est au micro de Nordic Magazine pour revenir sur sa jolie performance.
- Vendredi, lors de l’individuel classique, vous avez terminé dans le top 30, quel était votre ressenti pour cette première épreuve de l’hiver ?
Je pense que j’ai la forme sur ce début de saison. On a un peu manqué de réussite sur l’individuel classique de vendredi. Les conditions changeaient un petit peu. Il commençait à neiger sur les petits dossards et cela s’est bien arrêté sur la fin. C’est pour cela que je pense qu’on a manqué un peu de réussite. Mais en termes de performance, nous étions au rendez-vous.
- Dans quel état d’esprit étiez-vous avant de vous élancer sur la mass-start skate dominicale ?
J’avais hâte de faire cette mass-start skate. C’est sûr que c’est un format qui me plaît bien et qui me réussit bien aussi. C’était vraiment plaisant et cela fait super plaisir que le résultat soit celui-là. Cela fait aussi plaisir d’avoir le maillot vert de meilleur jeune.
- Ce format de la mass-start vous réussit bien. Comment l’expliquez-vous ?
Cela se joue dans le positionnement car on sait qu’en peloton, il peut y avoir des mouvements de foule ou autre. C’est sûr qu’on n’est pas à l’abri d’un petit pépin. C’est un super format où j’arrive bien à m’exprimer.
- Quelle était votre tactique durant la course ?
Le but était de se replacer vite parce que j’avais le dossard 45. On avait compté avec le staff et j’étais sur la quinzième ligne au départ [Rires]. Il y avait donc du monde devant moi et il fallait remonter en dépensant le moins d’énergie possible. Il faut être à l’avant pour que, si ça attaque, je puisse répondre. J’avais tout de même un peu du mal à rester aux avant-postes et dans le finish, je pars de loin voire un peu trop pour jouer et essayer de viser plus haut. Mais je pense que si on m’avait dit que je pouvais faire top 10 sur le premier week-end de coupe du monde, j’aurais signé sans hésiter !
- On vous imagine aussi heureux de partager ce top 10 avec votre compatriote Jules Lapierre, dixième dimanche juste derrière vous…
De toute façon, c’est toujours plus sympa quand c’est partagé avec un gars de l’équipe. Je pense qu’on a fait une belle course et que c’est de bon augure pour les prochaines. Je pense aussi qu’on peut faire encore mieux en termes de collectif.
- Le week-end prochain, à Lillehammer (Norvège), vous porterez le dossard vert de meilleur U23 de la coupe du monde. Cela vous motive-t-il encore plus ?
Oui, c’est sûr que c’est un peu le petit plus ! Cela fait toujours plaisir d’avoir un maillot distinctif sur les épaules que je vais pouvoir avoir sur Lillehammer. J’ai vraiment hâte d’y être. Là-bas, je vais courir l’individuel skate et le skiathlon. Ce sera deux courses où je peux vraiment me faire plaisir et espérer de bons résultats.
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