Ski de fond : le Team Nordic Expérience Coste – Fromageries Marcel Petite a dû revoir ses plans après le report de la Birkebeinerrennet
Changement de programme. Prévue samedi comme chaque année, la Birkebeinerrennet, épreuve de 54 kilomètres figurant au programme de la Ski Classics, le circuit longue distance du ski de fond mondial, a été déplacée à dimanche. Une décision historique – première fois en 92 ans que la course principale est reportée – due aux conditions météorologiques, mais qui n’arrangent pas grand monde.
En effet, si la compétition a seulement été repoussée d’un jour, alors que la course skate s’est déroulée ce vendredi, avec Océane Bépoix quatrième, les équipes engagées ont dû s’adapter alors que la décision a été prise en milieu de semaine. Parmi elles, le Team Nordic Expérience Coste – Fromageries Marcel Petite a dû trouver les moyens de pouvoir rester en Norvège un peu plus longtemps que prévu, afin de disputer la course.
Des frais supplémentaires qui ne sont pas pris en charge par les organisateurs : « On a pris la décision de rester, malgré le fait que c’est un gros coup dur financier pour nous. Annuler des billets d’avion, en reprendre des nouveaux, rallonger le séjour d’une nuit ici alors que c’est très cher… C’est bien de pouvoir faire la course, mais encore une fois, les équipes avec un moins gros budget trinquent », explique l’entraîneur du TNE, Maxime Grenard, à Nordic Magazine.
Il poursuit : « On se débrouille. On fait du système D, on espère que ça va fonctionner dimanche. En tout cas, ce sera une belle journée, ils annoncent froid et beau, donc on va se réjouir de pouvoir courir. Quand on voit ce qu’il se passe en France [avec l’annulation du Marathon des Glières par exemple qui a été annoncée ce vendredi, NDLR], on va penser à ceux qui ne peuvent pas skier et faire honneur à l’épreuve. »
Moins de quinze jours après la Vasaloppet, au cours duquel Laurie Flochon-Joly a terminé dans le top 30, le team français a voulu bien récupérer avant de retourner en Scandinavie, pour la douzième étape de la saison et la dernière ligne droite qui démarre sur la Ski Classics.
« Jérémy [Royer] est resté en Norvège après la Vasaloppet, donc il a pu faire du bon ski. A l’inverse, ceux qui sont rentrés en France, ça a été un peu plus compliqué. Il a fallu se déplacer ou même, pour certains, ressortir les skis-roues. On va voir ce que cela donne, ça va encore être une belle bataille avec le départ en bosse », raconte Maxime Grenard.
Les ambitions sont en tout cas au beau fixe avant le départ de la course, dimanche à 7h45 pour les garçons, et 8h pour les filles.
Il détaille : « Pour l’instant, les feux sont plutôt au vert. Avec sa Vasaloppet un peu écourtée [il avait abandonné dès le départ, NDLR], Jérémy [Royer] va viser minimum un top 15, voire top 10, ça serait l’objectif. Pour Bastien [Laurent] et Brice [Milici], se rapprocher du top 50-60 serait une belle progression pour eux. Pour les filles, il faut que Laurie [Flochon-Joly] arrive à taper le top 20, ou en tout cas aux alentours. Et Léonie [Harivel], c’est sa première saison vraiment complète avec un entraînement conséquent, donc il faut lui laisser le temps d’encaisser tout cela. Ca va surtout être de progresser et de prendre des repères pour la suite. »
En parallèle, le Team Nordic Expérience Coste – Fromageries Marcel Petite collabore avec le Team Vercors Isère ce week-end, l’autre écurie tricolore qui a fait le déplacement en Norvège : « On a fait un beau travail tous ensemble. Ca se passe bien, quand on peut le faire, on essaye de le faire. Et on sera tous heureux si il y a des Français qui seront aux avant-postes », conclut l’entraîneur.
Parmi les autres tricolores en lice ce dimanche sur la compétition élite, on retrouvera entre autres Thomas Joly, Maurice Manificat, Yan Belorgey, Elie Faret, Benjamin Marguet, Hanna Fine et Emilie Bulle. Avec de beaux espoirs de voir les Français jouer devant.
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