Yan Belorgey meilleur Français sur l’individuel de la Venosta
La Ski Classics n’est pas une partie de plaisir. Surtout quand, comme sur la Venosta, le parcours se montre exigeant. Le sociétaire du Team Nordic Isère Yan Belorgey n’a pas été surpris. En ce début de saison, il estime tout de même que « la densité est quand même bien plus élevée que l’année dernière ou il y a deux ans ». Autrement dit, les places sont de plus en plus chères.
La semaine dernière, il est d’ailleurs rentré de la Bad Gastein légèrement frustré, en particulier après son individuel. « Je n’avais malheureusement pas les skis pour skier devant », indique-t-il. L’interdiction des farts fluorés obligent les équipes à revoir leur copie et à changer leurs habitudes. « On a encore a apprendre des grosses écuries, mais le travail paie toujours », reconnaît Rémi Salacroup, son coach. Le Dauphinois s’était classé 56e (à 10’25 du vainqueur norvégien Kasper Stadaas).
Avant de rejoindre le val Venosta pour la troisième étape, il lui a donc fallu se remobiliser et, surtout, échapper à la Covid qui a touché plusieurs membres de l’équipe. Yan Belorgey a réussi à passer entre les gouttes.
Samedi, dans le Criterium, il n’a toutefois pas réussi à jouer sa partition telle qu’il l’avait en tête. « J’étais un petit peu derrière au départ et le rétrécissement n’a pas joué en ma faveur. J’ai lâché le groupe à l’avant et j’ai ensuite tout mis pour faire au mieux », raconte le jeune fondeur. Le lendemain, sur le 10 km figurant au programme, il avait dès lors « à cœur de finir sur une bonne note » sa virée sur le circuit professionnel des longues distances. Le tracé n’était pas pour lui déplaire : une première partie très raide et une seconde en profil montant.
« J’ai réussi à partir assez fort, mais j’ai ensuite été limité musculairement », indique-t-il. Loin de se décourager, il a continué à tout donner. Déterminé. Résultat, il se classe meilleur Français du jour, 36e à 1,52 minute de la tête.
« Au final, ce n’est pas forcément le résultat escompté. J’aurais aimé rentrer dans le top 30, voire mieux, mais au vu de la course et encore une fois de la densité, je suis quand même assez content », juge le skieur de l’Oisans .
Rémi Salacroup est également satisfait. « Yan vient de nous montrer que l’on a la capacité de faire un top 30 », se félicite-t-il. De quoi nourrir quelques ambitions.
Globalement, le Team Vercors Isère a déjà beaucoup appris de ce premier chapitre international. « Le profil des courses ainsi que les lieux en altitude nous ont convenu », constate l’entraîneur. En janvier, ses protégés évolueront en France. Yan Belorgey retrouvera, lui, la caravane Ski Classics sur la Vasaloppet.
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