Ski de fond : « J’ai l’impression que tout le monde a trouvé ses marques », révèle Alexandre Pouyé
L’équipe de France de ski de fond féminine a effectué son premier stage de la saison à Tignes (Savoie). Sous la houlette d’Alexandre Pouyé et de Vincent Vittoz, le rassemblement a réuni quatorze athlètes, mélange d’habituées et de nouvelles têtes.
« On voulait vraiment lancer un nouveau fonctionnement avec ce groupe élargi, qui va se retrouver plusieurs fois pendant la préparation. Et ça s’est très bien passé. J’ai l’impression que tout le monde a trouvé ses marques, trouvé un peu sa place dans le groupe », souligne Alexandre Pouyé.
Le mélange entre des jeunes et des fondeuses plus expérimentées et habituées de la coupe du monde a fonctionné. L’entraîneur souligne un esprit de groupe « léger mais très axé sur le travail », où chacune savait pourquoi elle était là. « Les anciennes étaient très contentes de voir arriver les plus jeunes, et inversement, les jeunes ont pu s’inspirer et apprendre au contact des plus expérimentées. »
Sportivement, ce stage de trois semaines a permis d’accumuler du volume, de reprendre contact avec la neige et de profiter du travail en altitude pour lancer le cycle estival. « L’effet hypoxique ne dure pas six mois, mais il renforce ce qu’on va faire en juillet-août », explique l’entraîneur.
Le stage a été structuré par vagues : les plus jeunes ont terminé après une douzaine de jours, d’autres sont restées deux semaines, tandis que Delphine Claudel et Flora Dolci ont prolongé jusqu’à trois semaines, selon les besoins de chacune.
Deux blessures à déplorer
Seule ombre au tableau : deux blessures traumatiques en cours de stage. Juliette Ducordeau, victime d’une chute, souffre d’une rupture complète du ligament interne du pouce à la main droite et est passée par la case opération en cours de stage. Mélissa Gal a lourdement chuté à vélo après une piqûre de guêpe en descente et souffre d’une fracture à la main. « C’est le point noir du stage. Deux blessures qui tombent mal, mais qui font partie du sport », déplore l’entraîneur.
La prochaine étape est un stage à Prémanon (Jura) dès le 7 juillet. Mais cette fois, ce sont uniquement les U23 qui seront réunies, pour une session dédiée aux tests physiologiques.
« Ce stage de Tignes a vraiment posé les bases. Maintenant, à chacune de s’emparer du projet pour continuer à progresser à son rythme », conclut Alexandre Pouyé.
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