Ski de fond : « Mon quotidien, en ce moment, c’est éviter la lumière, le bruit, les écrans », confie Mélissa Gal
Mélissa Gal s’est fait une grosse frayeur la semaine dernière après une lourde chute à vélo. Opérée vendredi dernier, la fondeuse de 25 ans souffre d’une fracture à la base du cinquième métacarpien de la main gauche, ainsi que d’une commotion cérébrale. Deux blessures sérieuses qui ont mis sa préparation entre parenthèses pour l’instant.
« J’ai deux broches dans la main. J’ai six semaines d’immobilisation, j’ai une attelle, ça ne va pas bouger pendant ce temps-là », explique Mélissa Gal à Nordic Magazine. Mais au-delà de la blessure physique à la main, le plus préoccupant reste l’impact à la tête. « J’ai bien tapé la tête en tombant, mon visage a pris pas mal de coups, et depuis, j’ai des maux de tête dus à une commotion. Mon quotidien, en ce moment, c’est éviter la lumière, le bruit, les écrans… tout ce qui peut raviver la douleur. »
Dans ce contexte, le sport est mis de côté. « Tant que ce n’est pas guéri, je ne reprendrai pas le sport, même avec des adaptations. C’est trop risqué. On n’a pas discuté de date de reprise avec mon entraîneur. Là, on fait vraiment du jour le jour. »
Malgré les douleurs et l’incertitude, la Haut-Savoyarde conserve le cap. L’objectif reste intact, les Jeux olympiques de Milan/Cortina 2026. « L’objectif, c’est de prendre le plus de départs possibles sur les courses olympiques. Toutes les courses me donnent envie. J’ai envie d’être performante là-bas. Il faudra que je m’ouvre les portes des Jeux pendant la saison. Je suis encore dans les temps. Je suis convaincue que ça ne m’empêchera pas d’atteindre mes objectifs. »
En attendant, Mélissa Gal écoute son corps. « C’est un peu bizarre. J’ai pas beaucoup d’énergie, je ne me sens pas en pleine possession de mes moyens. Et pour une sportive, quand on est habitué à toujours être en forme, ça fait bizarre. Mais j’accepte cette situation, j’écoute mon corps. Il a besoin de temps pour se remettre du choc. »
La fondeuse suédoise Linn Svahn avait été victime d’une commotion cérébrale, en février dernier, lors des derniers Mondiaux de Trondheim (Norvège). Elle avait retrouvé les chemins de l’entraînement plus de deux mois après sa chute en mai dernier.
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