Théo Schely affiche ses ambitions
L’hiver dernier, le Cluse Théo Schely a participé à ses deux premières courses de coupe du monde sur la neige de Falun, en Suède. Membre du groupe B de l’équipe de France de ski de fond, le Haut-Savoyard de 22 ans, quatrième du relais mixte des Mondiaux U23 en février dernier, s’est préparé pour la prochaine à Prémanon, dans le Jura, sous les ordres de Mathias Wibault.
Pour Nordic Magazine, Théo Schely revient sur son été, la suite de sa préparation et ses ambitions pour les mois à venir. Entretien.
- Comment s’est passée votre préparation ?
Plutôt bien ! Nous sommes repartis sur les mêmes bases dans la programmation que l’année dernière en modifiant ce qui n’avait pas fonctionné.

- Vous avez passé tout l’été sur Prémanon…
Comme le budget a baissé, il a été décidé de réunir toutes les équipes de France B, que ce soit de biathlon, de ski de fond ou de combiné nordique, à Prémanon. On s’est logés par nos propres moyens en faisant les blocs de deux semaines là-bas et deux semaines chez nous. On avait notre petit rythme, nos horaires, on voyait plus le coach qu’à l’habitude. Le seul petit bémol, c’est qu’il manquait quelques sommets pour la course à pied. Mais on a fait du bon travail avec tout ce qu’il nous fallait à disposition.
« Au Martin Fourcade Nordic Festival, j’étais au milieu de grands noms »Théo Schely à Nordic Magazine
- L’année dernière, Emmanuel Jonnier s’occupait également de vous avec Mathias Wibault : cela a-t-il changé beaucoup de choses ?
L’année dernière, on avait des référents, et moi c’était déjà Mathias. C’est plus sur l’organisation que tout a été modifié cet été avec ce camp de base de Prémanon à la place des stages.

- Vous avez participé aux championnats de France de ski-roues, au Martin Fourcade Nordic Festival et au Challenge Vincent Vittoz : quel bilan tirez-vous de ces courses ?
Pour du ski-roues, où j’ai généralement du mal à vraiment être au top, ce n’était pas si mal. Je suis arrivé assez frais aux France et je suis plutôt content de moi pour l’individuel. Au Martin Fourcade, c’était vraiment cool avec ce nouveau format hyper bien sur une course à plat. Et puis, j’étais au milieu de grands noms. Pour le Vincent Vittoz, j’étais un peu malade avant, mais ça a été.
« Falun m’a montré qu’il restait encore du boulot, mais, en même temps, cela m’a monté que c’était possible d’aller en coupe du monde »Théo Schely à Nordic Magazine
- Vous avez retrouvé la neige il y a quelques jours sur le glacier de Tignes avant d’y retourner la semaine prochaine à Davos (Suisse)…
Oui, c’est ça ! C’était chouette d’avoir du beau temps sur le glacier en automne (rires). Pour Davos, ce sera également sur neige mais sur du snowfarming.
- La saison dernière, vous avez découvert la coupe du monde à Falun (Suède) : cela vous a-t-il montré tout le chemin restant à parcourir pour y aller de manière pérenne ?
J’étais là-bas pour découvrir, mais ça m’a vraiment donné envie d’y retourner. En soi, cela m’a montré qu’il restait encore du boulot, mais que, en même temps, c’était possible.
- Quelles sont vos ambitions pour la saison à venir ?
Le but sera de performer directement sur l’OPA Cup. J’aimerais bien en gagner une. Après, on ne sait pas trop comment cela va se passer, mais je veux marquer mes premiers points en coupe du monde, pourquoi pas à Prémanon, et remporter une médaille aux Mondiaux U23.
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