Ski de fond : un top 10 pour Théo Schely sur une course mythique
Neuvième d’une mass-start classique de 50 kilomètres passionnante, Théo Schely a réalisé une performance de haut niveau sur cette dernière épreuve des championnats du monde de ski de fond de Planica (Slovénie). Une prestation que le Cluse raconte au micro de Nordic Magazine.
Une gestion de course exemplaire
« C’était un peu le scénario rêvé. C’était dingue de se retrouver avec les meilleurs en classique. Je voulais être à ce niveau mais je me disais que j’avais peut être mis la barre un peu haute en misant tout sur cette course. Je n’avais pas encore vraiment fait de résultat à ce stade. Je n’avais fait que deux top 30 en classique et que le top 10 c’était peut être un peu optimiste. Mais au fond de moi, c’est la place où je voulais être. »
« J’étais à l’économie au début car j’avais vu à mes entraînements que c’était la première heure où j’avais du mal à gérer mon effort. Il fallait que je stabilise celui-ci en essayant d’éviter les à-coups. Cela brassait pas mal au début et ça frottait aussi dans les descentes donc j’avais peur de tomber. Quand j’ai vu que j’arrivais à les tenir même si je faisais l’accordéon je voulais rester là [Rires] ! Je pense que c’est ce qui me coûte un peu dans le dernier tour. Mais je suis bien content d’en être arrivé là. »
« Je n’avais pas mal aux jambes ni aux bras et je me suis dit qu’il fallait jouer le truc à fond »Théo Schely à Nordic Magazine
« Je m’attendais à un truc très dur. Et quand je me suis retrouvé avec les Scandinaves, cela allait bien. J’ai vu que j’avais des sensations incroyables car je regardais le cardio et j’étais hyper haut ! C’était des valeurs cardiaques que je n’avais pas atteintes cette saison. Je n’avais pas mal aux jambes ni aux bras et je me suis dit qu’il fallait jouer le truc à fond. C’était agréable de skier avec eux mais je ne me suis pas fait prendre par l’émotion. J’étais focus sur mon effort, sur les ravitos et de ne pas m’emballer. »
Allier les sprints et les distances dans les saisons à venir
« Il y en a peu dans l’hiver donc je ne pourrais pas cibler que les 50 kilomètres. Je sais que, pour l’instant, c’est en classique que cela marche bien. Avec pas mal d’entraînements longs sur ces dernières années, mon corps s’est habitué et je répondais super bien à la distance. Pourquoi pas en préparer un autre un peu de la même manière la prochaine fois. Mais je veux rester aussi sur les sprints car j’aime bien. C’est ce que j’aime dans la polyvalence. Ce n’est pas le même effort ni le même type de course. Cela laisse plus d’opportunités [Rires] ! »
« La régularité compte beaucoup mais claquer des gros coups de temps en temps est bien aussi. Je pourrais peut être plus définir des périodes de sprint et d’autres de distance dans mes saisons. Je verrais bien ce que cela donnera à Drammen [sprint] car je n’ai pas fait d’effort court depuis un mois. Cela avait bien fonctionné sur ce site l’an dernier donc j’ai bien envie de voir ! »
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