Thomas Helland Larsen : le sprinteur n’est pas en équipe nationale malgré ses résultats
Thomas Helland Larsen est déçu. Le jeune fondeur n’a pas été sélectionné en équipe nationale. A 24 ans, le sprinteur a pourtant montré de belles choses durant l’hiver. En coupe du monde à Lillehammer (Norvège), le 3 décembre dernier, il a terminé à la deuxième place, battu seulement par le grand Johannes Hoesflot Klæbo, et été victorieux, avec Even Northug, lors du team sprint de Dresde (Allemande), le 19 décembre.
Depuis 2016 et sa médaille d’or dans le sprint des Jeux olympiques de la jeunesse également à Lillehammer, son potentiel est connu… mais toujours pas reconnu, se plaint-il.
Il y a quelques jours, il a reçu un appel téléphonique de l’entraîneur de l’équipe nationale Torstein Drivenes. « Il m’a dit qu’il n’y avait pas de place, raconte le jeune homme à la NRK. Je n’ai eu aucune justification. C’était simplement un message pour me dire que je n’étais pas retenu. »
Il ne figure même pas dans l’effectif de l’équipe de recrutement, antichambre de l’élite. Les deux places disponibles ont été attribuées à Lars Agnar Hjelmeset et Andreas Fjorden Ree.
On reproche à Thomas Helland Larsen de ne briller au niveau international qu’en skating. Or, l’hiver prochain, aux Mondiaux de Planica (Slovénie), l’épreuve de sprint se disputera en classique.
Peut-être aussi l’athlète paie-t-il aussi ses critiques à l’égard de la direction de la fédération ? « Je ne sais pas, c’est difficile à dire », répond-il. Le patron du ski de fond Espen Bjervig s’en défend.
Thomas Helland Larsen vient de vivre une drôle de période. « J’ai eu la Covid juste après Lahti, comme les autres. Quand j’ai récupéré, j’avais mentalement fini la saison. J’en avais marre. J’avais donc besoin de longues vacances », témoigne-t-il. Il a raccroché les skis le 1er avril et a ensuite pris un emploi de menuisier.
Aujourd’hui, le moral est de retour. « Je suis prêt à repartir skier », assure-t-il.
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