Ski de fond : Thomas Joly entre dans le top 5
Thomas Joly confirme qu’il en forme en ce début d’année 2025. Samedi, sur l’Engadin La Diagonela, en Suisse, le classiqueur du Haut-Doubs a terminé à la cinquième place. « Ça confirme la 7e place de la semaine dernière » sur le redoutable 3 Zinnen Ski Marathon, déclare le skieur qui court désormais pour la Team Ramudden.
« Après, je suis un peu frustré de louper le podium à pas grand-chose [à 1,5 seconde, N.D.L.R), mais il n’y a pas vraiment de regrets », ajoute-t-il.
De son propre aveu, Thomas Joly a trop attendu dans le final. Résultat, il a perdu pas mal de positions dans le dernier kilomètre. « Du coup, quand j’ai produit mon sprint, je suis parti d’un peu loin », analyse-t-il.
Au classement, il est suivi par son camarade Jérémy Royer. Au petit matin, le fondeur de la Team Eksjöhus était impatient d’en découdre : « J’attendais beaucoup de cette course parce que la semaine dernière, j’étais bien en forme », explique-t-il. En Italie, il avait fini 14e le dimanche, avec des skis qui ne l’avaient pas complètement aidé. Peut-être un peu trop impatient d’ailleurs : « J’étais quand même très stressé, admet-il. Et je n’ai pas pris un super départ. » Il est malgré tout monté dans le train de ceux qui conduisaient cette Engadin La Diagonela à vive allure. « J’ai vu la configuration de la course avec une neige plutôt rapide et un parcours quand même vraiment très plat.Je m’attendais de plus en plus à ce qu’elle finisse au sprint. C’est un finish que je connais et qui est plutôt type montée, mais pas non plus très dur.Je savais qu’il y avait encore une possibilité d’avoir une accélération dans une bosse à 7-8 km de l’arrivée. J’attendais que certaines personnes accélèrent, mais ça ne s’est pas passé ainsi ».
C’est la première fois
que je fais un sprint
pour une place aussi bonne.Jérémy Royer
Jérémy Royer a dès lors compris qu’il devait en garder sous le pied. « Les derniers kilomètres ont été très chaotiques, avec beaucoup de monde », raconte-t-il. Ce qui obligeait les concurrents à rester vigilants pour ne pas chuter ou casser du matériel.
Après coup, le Français aurait aimé un autre scénario pour ces dernières minutes vécues sur la piste. « Après, j’apprends. C’est la première fois que je fais un sprint pour une place aussi bonne ». De quoi lui donner encore plus envie d’écrire, la semaine prochaine, une belle Marcialonga avec son finish pentu qu’il apprécie. C’est le prochain rendez-vous inscrit au calendrier du Pro-Tour.
C’est sympa de jouer
jusqu’au bout.Simon Vuillet
Simon Vuillet a, lui, terminé plus loin, à la 24e place. Le fondeur d’i3 Ski Team se dit toute de même « content » de ce classement car c’est la première fois qu’il bataille dans le groupe de tête jusqu’au dénouement. Ce qui n’a pas été une mince affaire pour lui non plus. Encore une fois, la caravane des coureurs n’a pas chômé ce 18 janvier. Après une poignée de kilomètres, le Jurassien a même cassé un bâton. « Heureusement, il y a Pierre [Belingheri] qui a pu me dépanner et qui a sacrifié sa course pour moi, c’était vraiment sympa », raconte-t-il.
Il s’agissait alors que ce geste ne soit pas inutile. « J’ai essayé de rester le plus au contact du groupe. C’est vrai qu’à deux kilomètres de l’arrivée, avant la dernière bosse, ça frottait encore énormément. » Mais Simon Vuillet a tenu bon. « C’est sympa de jouer jusqu’au bout », conclut-il.
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