Ski de fond : les Bleus n’ont rien pu faire dans l’emballage final
Battus au sprint à Planica (Slovénie) en 2023, les Français avaient à cœur de retrouver le chemin du podium sur le relais masculin des championnats du monde de ski de fond. Ce jeudi, sous la pluie de Trondheim (Norvège), tout ne s’est malheureusement pas passé comme prévu pour les hommes de Thibaut Chêne.
Toujours au contact des médailles dès le premier relais de Rémi Bourdin, novice dans cet exercice à ce niveau, Hugo Lapalus et Jules Lapierre ne sont ensuite pas parvenus à faire la différence pour s’octroyer de précieuses secondes de marge sur leurs concurrents malgré de courageuses tentatives.
Lui aussi lancé dans le grand bain dans la position de finisseur, Mathis Desloges se retrouvait lui opposé à des spécialistes du sprint comme Valerio Grond ou Edvin Anger. Lui aussi conscient de la nécessité de devoir faire la différence avant l’emballage final, l’Isérois ne réussissait toutefois pas à se démarquer.
Et le scénario prévisible à l’entame de ce dernier relais se produisit. En accélérant à quelques mètres de l’arrivée, le Suisse et le Suédois distançaient le tricolore pour se disputer les deux dernières places restantes sur la boîte derrière les invincibles Norvégiens.
Une grosse désillusion pour le clan français qui court toujours après une première médaille sur cette édition 2025 des Mondiaux. Quatrième avec Jules Chappaz sur le sprint skate, sixième sur le skiathlon avec Mathis Desloges, onzième lors de l’individuel classique avec Hugo Lapalus et cinquième la veille lors du team sprint avec Jules Chappaz et Richard Jouve, la France ne dispose désormais plus que d’une cartouche pour tenter de conquérir une breloque tant espérée sur le mythique 50 kilomètres prévu ce week-end.
Les Norvégiens invaincus depuis treize éditions
En tête de la course, la Norvège n’a pas tremblé. Grand favori du jour, le royaume nordique a fait ce qu’il se fait de mieux dans son sport. Avec un dream team composée d’Erik Valnes, Martin Loewstroem Nyenget et Harald Oestberg Amundsen et Johannes Hoesflot Klæbo, les Scandinaves se sont échappés dès le premier relais du jour.
Un écart qui n’a ensuite jamais cessé de grandir sur le groupe de chasse et qui permettait à la formation norvégienne de se voir sacrée pour la treizième fois de rang sur cette épreuve masculine. Célébré par un public en furie, Johannes Hoesflot Klæbo en profitait lui pour empoche sa cinquième médaille d’or en autant de courses disputées.
Derrière eux, la Suisse a également vécu un grand moment. Jamais montée sur le podium des championnats du monde sur ce format du relais, la nation helvète a vu Cyril Faehndrich, Jonas Baumann, Jason Rueesch et Valerio Grond profiter d’un état de grâce pour se parer d’argent. Une médaille historique qui a été acquise après une compétition maîtrisée de bout en bout.
Battu par Valerio Grond, Edvin Anger a tout de même assuré l’essentiel pour permettre à la Suède de s’emparer de la breloque en bronze. Aligné aux côtés de Truls Gisselman, William Poromaa et Jens Burman, le meilleur U23 du circuit a fait parler toute sa puissance dans le final pour permettre à sa nation de prendre place sur la troisième et dernière marche disponible du top 3. Une troisième position qui permet aux Suédois de se retrouver sur la boîte pour la première fois depuis les Mondiaux de Lahti (Finlande) en 2017.
Le classement complet
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