William Poromaa a multiplé les top 10 aux Jeux de Pékin
William Poromaa quitte le site nordique de Zhangjiakou sans médaille. Il n’en a pas moins réussi ses premiers Jeux olympiques. « Je suis vraiment impressionné. La Suède possède un diamant brut » : dans les colonnes de VG, l’entraîneur de l’équipe rivale de Norvège, Eirik Myhr Nossum, ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à l’égard du jeune fondeur de 21 ans.
Sa sixième place dans le skiathlon, ses top 10 dans le 15 km classique et le 30 km skate, ainsi que sa quatrième place dans le team sprint ont également redonné espoir au royaume nordique qui, depuis que Calle Halfvarsson ne joue plus devant, est orphelin. En plus de Poromaa, il peut aussi compter sur Jens Burman. Les deux hommes se sont d’ailleurs beaucoup entraînés ensemble.
« Encore aujourd’hui, ils montrent qu’ils sont forts. S’ils avaient eu mes skis, ils seraient peut-être montés sur le podium », confiait le vétéran des Suédois, 38e, à Expressen, après la dernière course en Asie.
Une famille de fondeurs suédois
« Je suis content de mes Jeux olympiques », affirmait pour sa part William Poromaa qui a grandi dans la cité minière de Malmberget, à l’extrême nord du pays. En son temps, son père, Larry Poromaa, a également eu une carrière de skieur. En 1986, il avait fini cinquième du 50 km d’Oslo. Dans l’équipe, il côtoyait Gunde Svan, Thomas Wassberg ou encore Torgny Mogren. Son mère, Anette Poromaa, anciennement Fanqvist, a quant à elle participé aux Jeux olympiques de Nagano en 1998 , aux championnats du monde de Thunder Bay en 1995 (où elle décroche le bronze dans le relais) et aux championnats du monde de Ramsau en 1999.
L’an dernier, en coupe du monde, leur fils a terminé quatrième meilleur U23, derrière le Français Hugo Lapalus, l’Américain Gus Schumacher et le Russe Alexander Terentev. Dans ce quatuor, il est toutefois le plus jeune. Comme le fondeur du Wisconsin, il est né en 2000. Cet hiver, il a été jusqu’ici plus en retrait. C’est peut-être parce que le compétiteur attendait son heure : « Depuis que je suis junior, je suis plus un coureur de championnat. Quand je dois courir des courses importantes, je termine à un meilleur classement. C’est un truc que j’ai depuis que je suis petit. Je ne sais pas comment l’expliquer ».
Pour monter sur le podium, il doit encore acquérir de l’expérience. C’est en tout cas ce qu’il répond à ceux qui l’attendent à un meilleur classement. Il sait aussi qu’il doit travailler. En Italie, dans quatre ans, il veut voir briller du métal sur son torse.
William Poromaa est en couple avec Frida Kalrsson, plus âgée d’un an que lui. C’est au lycée de Sollefteå qu’ils se sont rencontrés. Jusqu’ici, c’est elle qui avait brillé sur la piste. En 2019, à Seefeld (Autriche), pour sa première participation à des championnats du monde, elle avait remporté trois médailles, dont l’or sur le relais avec Ebba Andersson, Charlotte Kalla et Stina Nilsson qui n’avait pas encore décidé de devenir biathlète. En mars 2020, elle avait gagné le mythique 30 km des finales d’Oslo (Norvège), battant Therese Johaug au sprint.
A Pékin, où elle aussi a découvert les JO, elle n’a pas rempli ses objectifs. Contrairement à son petit ami.
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