6:19. Jusqu’à présent, il n’existe absolument aucun test antidopage pour détecter les transfusions sanguines. C’est grâce à ce trou dans la raquette des contrôles diligentés par les autorités antidopages que le fondeur autrichien Max Hauke, jusqu’à sa spectaculaire arrestation pendant les Mondiaux de Seefeld 2019, avait pu s’autotransfuser. Mais tout cela pourrait bien changer grâce à une entreprise suédoise basée à Umeå.
Un test est actuellement en cours d’évaluation par les laboratoires de l’Agence mondiale antidopage (AMA) basés à Oslo, Stockholm et Paris expliquent nos confrères d’Expressen qui ont pu s’entretenir avec Christer Malm, à la recherche depuis 14 ans de la formule miracle. « Jusqu’à présent, nous n’avons pas parlé publiquement de notre travail mais, aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons reçu des brevets et que notre recherche a été publiée : les premiers kits sont prêts », révèle-t-il.
Les tests, une fois validés par l’AMA, seront disponibles : « C’est très proche maintenant », se réjouit le chercheur suédois. Si tout se passe bien, les kits pourront être utilisés avant les Jeux olympiques de Pékin 2022. Ce sera une véritable révolution dans la lutte contre le dopage.
Photos : Archive et Nordic Focus.
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