Ski nordique : un modèle à suivre
La fièvre olympique qui a embrasé le sol tricolore pendant plus d’un mois a pris fin la semaine dernière. Une période attendue par beaucoup, décriée par d’autres et qui aura finalement contenté la plupart. Mais pas de place à la nostalgie, surtout pour les acteurs du ski nordique qui vont désormais se pencher sur l’organisation des Jeux d’hiver en 2030.
Acceptée sous condition, la candidature des Alpes françaises devrait prendre un nouveau tournant avec la nomination de Michel Barnier. Le nouveau Premier ministre va pouvoir signer la lettre de garantie qui doit être transmise au CIO avant la fin de l’année. Le résident de Matignon s’était d’ailleurs déjà impliqué dans une olympiade hivernale, c’était en 1992 pour les Jeux d’Albertville.
Reste à voir à présent dans quelle direction partiront les membres du comité d’organisation qui seront choisis dans peu de temps. D’après les informations du Parisien, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier voulaient à la base « organiser les Jeux avec un autre modèle que 2024 ». Mais à la vue de la réussite parisienne, une continuité serait peut-être une bonne solution.
« La qualité de la Dijop (Délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques), avec cette administration transversale, véritable courroie de transmission, doit continuer pour accompagner la préparation des Jeux de 2023 » assure Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, dans les colonnes nos confrères.
Mais cette dernière estime aussi que ces olympiades doivent avoir des missions bien précises : « Pour 2030, il faudra imaginer de nouveaux dispositifs permettant d’emmener les enfants en classe de neige. C’est ça aussi que les acteurs de la montagne attendent de nous. Il est primordial que tout le monde continue à œuvrer ensemble. »
Martin Fourcade au centre du projet ?
Les Alpes françaises ont besoin d’un leader et forcément, le nom de Martin Fourcade plane sur ces Jeux olympiques. Le Catalan pourrait s’inscrire dans la lignée de Tony Estanguet pour continuer à tisser le lien entre les deux événements. Mais pour l’heure, l’ancien patron du biathlon se donne un temps de réflexion.
« J’ai besoin de terminer les engagements que j’ai pris avant de me projeter sur une suite, qu’elle soit à l’intérieur ou non du Comité d’organisation […] Je pense que j’arriverai à me projeter d’ici la fin de l’année » déclarait Martin Fourcade dans les colonnes du Figaro il y a peu. Une chose est sûre, la balle est dans le camp de l’ancien biathlète.
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