Ski nordique : la coupe du monde d’Oslo-Holmenkollen craint des opérations coup de poing

Le ski nordique sera en fête ce week-end, à Oslo, en Norvège. Les organisateurs craignent toutefois que des militants viennent perturber les courses pour porter un message écologiste ou politique.

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Nordic Magazine

• Publié

06/03/2024

Ski nordique : plus de 20 000 personnes attendues à Holmenkollen

Ce week-end, la coupe du monde de ski nordique débarque à Oslo, en Norvège. Des épreuves de ski de fond, saut à ski et combiné nordique sont au programme. L’épreuve mythique du 50 km va notamment attirer la foule des grands jours. Mardi, déjà 7 000 billets avaient été vendus. L’objectif pour les organisateurs est de dépasser les 21 000 spectateurs de l’an dernier.

En coulisses, l’heure est à l’appréhension. On craint en effet que des militants pour le climat ne tentent de perturber les compétitions, donc la fête, comme on a pu encore le voir, dimanche, lors de la Vasaloppet, en Suède. « Ils doivent trouver d’autres lieux pour s’exprimer », estime Stefan Marx, directeur du Holmenkollen Ski Festival, dans les colonnes de Dagbladet. Pour lui, la sécurité des athlètes n’est pas négociable, ni celle du public.

Si l’appréhension est là, c’est que des antécédents existent. En décembre 2012, lors du 20 km classique de l’étape de coupe du monde de ski de fond à Lillehammer (Norvège), cinq manifestants pro-climat avaient d’abord allumé des fumigènes jaune-vert avant de brandir, au milieu de la piste, une banderole sur laquelle on avait pu lire « Arrêtez l’exploration pétrolière ».

Cette opération coup de poing s’était déroulée alors qu’approchaient les coureurs. Les militants n’avaient pas voulu quitter les lieux de leur plein gré, ce qui avait obligé la caravane des skieurs à les contourner. Les « intrus » avait ensuite été délogés, d’abord par des officiels de l’organisation, puis par la police. L’organisation Stopp Oljeletinga, qui exige un arrêt complet de l’exploration pétrolière norvégienne, avait revendiqué cette action.

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Toujours à Lillehammer, mais en marge des compétitions de saut à ski de décembre dernier, des manifestants avaient cette fois brandi des banderoles pro-Palestine réclamant la révocation du contrat de sponsoring entre Nammo – pour Nordic Ammunition Company – et l’équipe nationale norvégienne.

« Nous soutenons la liberté d’expression, mais pas les actions qui tentent de gâcher et de perturber un événement », répète Stefan Marx, qui fait confiance aux différentes forces de l’ordre pour éviter tout incident.

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