Biathlon | Ski de fond : les Russes ont testés la piste olympique de Zhangjiakou
La semaine dernière, une délégation de six farteurs russes s’est rendue à Zhangjiakou (Chine) où les épreuves de ski nordique des Jeux olympiques de Pékin 2022 se dérouleront. Ils font ainsi partie des rares étrangers à avoir pu pratiquer les si mystérieuses pistes olympiques pékinoises.
« Ce voyage s’est avéré super utile à bien des égards puisque nous avons pu tester la neige ainsi que tous les farts et les structures spécialement préparés pour les Jeux olympiques », explique Alexander Pechersky, le boss des farteurs de l’Union russe de biathlon.
Pendant ce séjour, il explique avoir connu toutes les conditions climatiques, confirmant la réputation peu hospitalière du stade de Zhangjiakou : « Le premier jour, il faisait très froid avec une température de -20°C, mais c’était presque calme sur le pas de tir. Les deux jours suivants, par contre, il y avait un vent fou, -18°C et de la neige très froide. Enfin, le dernier jour, il faisait -10, -12°C. »
Une neige artificielle, du sable, du vent et des montées faciles
Une neige d’ailleurs 100% artificielle salie à certains endroits par du sable. « Comme il n’y a pas de forêt à proximité, du sable très fin, semblable à de la poussière, vient s’engouffrer sur la piste qui devient quasiment noire, révèle le farteur russe. Si bien que les organisateurs, à certains moments, sont obligés de remettre de la neige propre. »
Concernant la difficulté du stade olympique, Alexander Pechersky souligne que les pistes ne sont « pas difficiles du tout » avec de faibles dénivellations dans les montées : « Il n’y a pas de pentes terribles », résume-t-il.
Pour autant, les pistes olympiques pékinoises, situées à haute altitude, sont très rapides et nécessitent de maintenir une vitesse élevée. Enfin, le pas de tir, exposé au vent, promet de réserver « beaucoup de surprises » pendant les Jeux olympiques de Pékin 2022 prédit Alexander Pechersky.
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