Les bleus n’y arrivent pas au Grand-Bornand : après les dames 5e, les relayeurs français ont terminé à une modeste 6e place, loin de la Russie de retour sur la plus haute marche devant l’Allemagne.
Le contexte
Après la relative déception de la 5e place des Françaises hier dans le relais, les hommes entrent en lice aujourd’hui. La France aligne la même équipe qu’à Hochfilzen (où ils ont pris la 5e place) avec Alexis Boeuf pour lancer les bleus sur les bons rails. Le biathlète de la Féclaz transmettra le flambeau à Jean-Guillaume Béatrix qui a annoncé vouloir se racheter après sa contre-performance dans le dernier exercice en date avant que le biathlète de l’Ain Simon Desthieux entre en scène. Martin Fourcade très impatient d’en découdre à la maison devant son public, clôturera l’exercice. Sur le papier, la France fait très clairement partie des grands favoris qui plus est à domicile. Les Norvégiens sont au Grand-Bornand avec une équipe B, mais les autres formations comme l’Autriche, la Russie (qui monte doucement son niveau) ou les Tchèques alignent également leur équipe type.
La course
Pas de changement au niveau de la météo avec du soleil, ciel bleu et températures stables, quand Alexis Boeuf s’élance dans une clameur impressionnante. Le biathlète de la Féclaz est dans une forme ascendante après son superbe week-end en Autriche. Les tribunes affichent complet pour cette épreuve très attendue au Grand-Bornand.
Dès le début de course, Alexis Boeuf puis Jean-Guillaume Béatrix prennent du retard sur la tête de course emmenée par une flamboyante équipe d’Allemagne et un Erik Lesser survolté. En chasse-patate tout au long des relais suivants, les Français de Simon Desthieux ne parviennent à refaire leur handicap tandis que devant, les Russes de Shipulin et Garanichev se mêlent à la bagarre avec l’Autriche alors que la Suède et la Norvège s’intercalent devant la France.
Martin Fourcade s’élance dans un stade déchaîné et plein comme un oeuf. Mais la minute de retard est trop grande pour le numéro un mondial qui ne grapille pas de places au classement final.
L’enseignement du jour
Comme chez les filles, les garçons ont peiné physiquement sur la piste bornandine. Mais en plus, ils n’ont pas signé un tir folichon (9 pioches). De leur côté, les Russes ont été pour la première fois de la saison réellement au rendez-vous. Ils ont d’ailleurs confié en conférence de presse adoré ce nouveau site : ils seront redoutables demain sur le sprint. Côté bleu, reste à savoir comment ils récupèreront de ce relais…
Le classement du relais.