SKI DE FOND – A l’issue de la première audience à Oslo où Therese Johaug avait écopé de 13 mois de suspension pour dopage, la FIS avait fait appel, jugeant la peine inadaptée. Ce mardi, le Tribunal Arbitral du Sport s’est donc réuni pour une nouvelle audience de l’affaire Johaug.
Pour rappel, en septembre dernier, la fondeuse norvégienne avait été contrôlée positive au clostébol, produit illicite contenu dans une crème qu’elle aurait utilisé pour ses lèvres. La FIS juge qu’une suspension appropriée se situerait entre 16 et 20 mois. Le tribunal norvégien avait décidé autrement, se basant sur l’argument que Johaug n’était pas responsable à part entière et n’avait pas consciemment voulu se doper.
C’est sur cette défense que s’est de nouveau basé le clan Johaug au TAS aujourd’hui, n’appelant comme seul témoin que l’ancien médecin de l’équipe : Fredrik Bendiksen. Celui-ci a de nouveau assuré que Therese Johaug n’était pas responsable mais que c’était lui qui n’avait pas bien vérifié les éléments contenus dans la crème prescrite. « Je suis heureux d’avoir témoigné, assure-t-il au micro de la NRK en sortant de l’audience. J’espère que ça ira dans le bon sens mais c’était déjà bien de la revoir, nous avons eu une grande conversation. » De son côté, l’athlète assure que ses relations avec le médecin vont bien et se dit touchée de sa venue et de son soutien.
« Je suis soulagée »
A la fin de la journée, la Norvégienne a pris la parole face aux médias. « Je suis soulagée, on peut se concentrer sur le futur maintenant et j’ai un bon pressentiment », révèle-t-elle. Si elle doit encore attendre quelques semaines avant la fin des délibérations et le verdict, Johaug se dit confiante, soutenue par ses proches et son équipe avec qui elle prépare le prochain hiver olympique.
Car dans le clan de la fondeuse, on espère toujours que la peine ne dépassera pas les 15 mois, permettant à la jeune femme de participer aux Jeux Olympiques 2018. Si la FIS obtient gain de cause, en revanche, elle devra dire adieu à son rêve de médaille. Le TAS a tout de même rappelé que les juges prenaient en compte la carrière de l’athlète avant de rendre sa décision, certainement vers la fin juillet.