Le Tour de ski débute samedi avec un prologue à Oberhof où il y a un cruel manque de neige. L’équipe de France est sur place.
Jeudi 26 décembre, Aurore Jean est partie avec ses coéquipières de l’équipe de France Anouk Faivre-Picon, Coraline Hugue et Célia Aymonier pour Oberhof (Allemagne), où se disputera samedi le prologue et première étape du Tour de ski. « Des courses intéressantes nous attendent, des formats variés, notamment un sprint skate le 31 décembre à Lenzerheide (Suisse), dont j’ai hâte de découvrir le parcours, et qui constituera une belle course de préfiguration avant le sprint de Sochi », indique la Rousselande qui juge « indispensable » de bien gérer l’enchaînement des courses et les phases de récupération de cette course par étapes si elle veut bien figurer au classement. « C’est une épreuve qui me plait, glisse-t-elle. C’est une bonne rampe de lancement pour l’objectif olympique. Après une bonne semaine de réalisée dans le Jura, je pense que mon corps est prêt pour bien réagir. »
De son côté, Maurice Manificat a fait ses comptes : « C’est ma quatrième participation (2010, 2011, 2012 et 2014). Je terminais 19e en 2010, 17e 2011, et 7e en 2012. » Cette année, le Tour de ski se déroule sur 9 jours pour 7 jours de compétitions. Faute de neige, le programme a été modifié, la distance totale diminuée (90km), « ce qui est une bonne chose pour ne pas trop s’épuiser en vue des JO », estime le skieur d’Agy. « Cela n’empêchera pas que la bataille fasse rage et que les organismes soient poussés dans leurs retranchements afin de vous offrir du spectacle. Il s’agira de bien gérer l’après-Tour afin de bien récupérer avant de repartir pour la préparation finale des JO », poursuit le numéro 1 tricolore, actuel n°2 du classement général.
« Dur physiquement »
Dans la délégation française, à côté des cadors, il y a les petits nouveaux. A Nordic Magazine, Ivan Perrillat-Boiteux confiait récemment : « Je vais aborder le Tour avec l’envie de marquer des points sur certaine course, même si je sais que ça va être dur car il y a beaucoup de course en classique. »
Le Géromois Adrien Backscheider a mis toutes les chances de son côté. Il a ainsi réalisé des tests le 24 décembre dans le massif vosgien en compagnie de Guillaume de Nardin et Baptiste Claudon, quand Maurice Manificat retrouvait, skis aux pieds, Martin Fourcade sur le plateau de Gève à Autrans. « Le Tour de ski, c’est dur physiquement ! Il faut en vouloir tous les jours et ne rien lâcher. L’an passé, Maurice (Manificat) avait lâché sur une course et ça lui avait coûté trente places au classement général ! , explique Adrien Backscheider à Vosges Matin. Personnellement, j’espère faire un bon prologue en style libre à Oberhof. »
Photo : Agence Zoom