En marge de la conférence de presse de l’équipe de France masculine de biathlon, Siegfried Mazet a présenté en détails le pas de tir du stade Sylvie Becaert.
Les Français sont prévenus : s’ils veulent performer sur le nouveau stade Sylvie Becaert qui accueille ce week-end la coupe du monde de biathlon, ils devront… mettre les balles dans les cibles. Certes, cette affirmation paraît d’une logique implacable mais force est de constater que les frenchies ont quelques progrès de régularité à faire face aux cibles.
Chez les hommes, Jean-Guillaume Béatrix et Simon Desthieux et Marie-Laure Brunet ont fait d’énormes progrès sur les skis et du coup, leur tir est moins tranchant qu’auparavant. « Souvent, quand on progresse autant sur la piste, on a le sentiment que la gagne est possible sur chaque course et finalement, on perd un peu de naturel au pas de tir », explique Siegfried Mazet, chef du tir chez les bleus.
« Ce n’est pas grave en soi, ça demande simplement de se préparer psychologiquement à jouer la gagne à la fois derrière la cara et sur les skis. C’est juste un cap psychologique à passer. Ils doivent juste retrouver un peu de naturel et ça passera… »
Au Grand-Bornand, les biathlètes arriveront vite sur le pas de tir : « contrairement à Ostersund où les coureurs ont le temps de voir le pas de tir, ici ils arriveront direct dessus. On a passé deux fois deux heures dessus et je peux dire que ce n’est pas piégeux par contre dès que le vent se lève à peine, l’incidence peut-être grande. Ce sera un pas de tir rapide où les meilleurs tireurs pourront vraiment faire des écarts, c’est certain. »