Baptiste Noël a gagné la Trans’roller en 2010. Il aime beaucoup cette course où il a bien l’intention de briller. Entretien.
Les championnats du monde viennent de se terminer à Bad Peterstal. Bilan mitigé ?
Oui, ces championnats ont vraiment été décevants. Il faut souvent de la chance pour réaliser de grande chose. Et celle-là n’a pas été au rendez-vous. Chaque journée apportait son lot de petites déceptions. C’est comme ça, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Les Mondiaux étaient finalement très proches de la coupe du monde de La Bresse où vous vous êtes fortement investis.
La coupe du monde de La Bresse était mon objectif principal de saison. Je me suis investi du mieux que je pouvais dans l’organisation de cette épreuve. Et c’est vrai que j’avais pas mal de pression avant ce rendez-vous. Tout d’abord parce que l’organisation d’un tel événement ne se fait pas facilement et parce que j’avais envie, comme les organisateurs, de faire de la coupe du monde une véritable fête du rollerski.
Avec un peu de recul, au-delà du simple palmarès, n’avez-vous pas atteint vos objectifs et ceux de votre club, La Bressaude ?
C’est certain, je monte sur le podium à deux reprises. Mais au-delà de ça, ce que j’ai vécu à La Bresse était hors du commun. Voir autant de spectateurs se masser autour du circuit pour nous encourager était incroyable. Quelle belle récompense que de concourir chez soi et de se sentir soutenu. Cela donne des ailes. Le ski-club et la Bresse événements ont été récompensés de la plus belle des manières pour leur investissement de longue date.
En 2011, sur La Trans’roller
Vous attendiez-vous à cet engouement populaire ?
J’étais persuadé depuis le début qu’il y aurait du monde pour venir voir cette course. Mais pas dans cette proportion. 5000 spectateurs sur le week-end, c’est incroyable.
Samedi, c’est à Pontarlier que vous avez rendez-vous. Comment se présente ce prologue et cette poursuite pour vous ?
Le prologue se termine sur 3 km de profil montant, ce qui n’est pas forcément ma tasse de thé. Mais je suis en forme. Courir en France c’est motivant. Je vais essayer de limiter la casse samedi pour pouvoir rentrer sur le groupe de tête lors des 30 km de poursuite qui me sont plus favorables.
On se rappelle votre victoire en 2010 le dimanche. C’est un parcours que vous connaissez et qui vous a réussi, et ce malgré une chute.
Oui j’avais réalisé une belle course. C’est un parcours que j’affectionne car je peux mettre à profit mes qualités de rouleur. J’espère ne pas être trop loin après le prologue. Et si j’arrive avec le groupe de tête à Mouthe…tout sera possible.
Quels adversaires redoutez-vous ?
Toujours les mêmes ! Les Italiens Bianchi, Paredi, Bonaldi qui sont de bons grimpeurs et de bons rouleurs, des Russes comme Solodov. J’ai vu que certains fondeurs comme Adrien Mougel et Christophe Perrillat seront de la partie. Et bien sûr mes coéquipiers du Rollerski Racing Team.