Romain Claudon est décidément Monsieur Trans’roller : il a signé ce matin une nouvelle victoire sur la poursuite comptant pour la coupe du monde de rollerski. Malgré une opposition italienne redoutable…
Il est ici chez lui ! Le Géromois Romain Claudon a une nouvelle fois brillé sur la Trans’roller ce dimanche matin. Après un prologue réussi, il partait à l’assaut des 30 km entre Pontarlier et Mouthe dans le bon wagon, avec les Italiens Bonaldi, Paredi et Bianchi.
Disputée sous forme de poursuite en tenant compte des écarts de la veille, cette longue distance n’a pas réservé un suspens fou. Dès le départ, à la sortie de Pontarlier précisément, les quatre hommes se regroupaient et se relayaient régulièrement. Esseulé au milieu de trois Transalpins, le Vosgien ne passait pas son tour. Mieux, lors de chaque partie descendante, il semblait mieux rouler que ses adversaires, un peu comme un fondeur parfaitement farté !
C’est d’ailleurs dans la première descente sérieuse, juste avant Malbuisson, qu’a eu lieu le premier fait de course. Dans une courbe à gauche, Sergio Bonaldi glissait et se retrouvait sur le flanc. Dans un numéro d’équilibriste dont il a le secret, le sociétaire du Rollerski racing team l’évitait miraculeusement.
Romain Claudon roulait mieux que ses adversaires dans les descentes.
Le sprint de Labergement-Sainte-Marie (et donc la cloche revenant à son vainqueur) en poche, Romain Claudon poursuivait son intelligente gestion de course sans trop s’exposer dans la montée du Brey. « Il savait que s’il n’avait pas de problèmes ou de chutes et parvenait à rester avec les Italiens jusqu’à Mouthe, il pourrait jouer la gagne », commentait a posteriori son copain Baptiste Noël, 5e du jour.
Romain Claudon est très fort au sprint
Et en effet, le vainqueur de La Bresse résistait à son dernier rival Simone Paredi pour s’adjuger une seconde victoire après son sacre en 2012 devant Cyril Gaillard. « On a bien essayé d’accélérer mais Romain Claudon est très fort au sprint », observaient de concert les deux copains italiens Paredi et Eugenio Bianchi, finalement 3e d’un sprint qu’il n’a pas franchement disputé.
« En fait, on a un peu convenu entre nous quatre qu’il fallait rouler pour ne pas se faire reprendre par le groupe de poursuivants, développait le vainqueur du jour. Du coup, on n’a pas roulé franchement fort et j’ai su m’accrocher dans les bosses pour pouvoir disputer le sprint dans les meilleures conditions.»
Derrière le tiercé de tête, Sergio Bonaldi qui a eu plus peur que mal lors de sa chute, pointait en 4e position juste devant Noël donc qui a régler le sprint devant Valentin Gaillard.
