SKI DE FOND – Avec leur leader respectif Toni Livers, Jean-Marc Gaillard et Robin Duvillard porteront les couleurs des teams Gel Rossignol, haute-Savoie nordic team et Grenoble Isère nordique. Avec quelle stratégie à la clé ?
Qui succédera à Jérémie Millereau, dernier vainqueur en date sur La Transjurassienne ce dimanche ? Bien malin qui pourrait répondre à cette question, mais une chose est certaine par contre, les favoris se trouveront en partie dans les trois teams français. Avec en premier lieu, dans le coin rouge, le team Gel Intérim Rossignol, l’équipe de Millerau et Benoît Chauvet, les derniers vainqueurs. Bien qu’ils aient été dominés par le haute-Savoie nordic team sur les premières confrontations internationales (marathon de Bessans, Dolomitenlauf, Ludwig Lauf) les hommes de Stéphane Mouton seront remontés comme des coucous suisses pour cette édition 2017 de la Transju.
« C’est un objectif important pour l’ensemble de l’équipe tout en sachant que nous jouons aussi le classement général de la FIS marathon cup, souligne le manager de l’équipe. Les gars ont tous cette course en tête. Le but sera de mettre l’un des notres devant, au moins sur le podium. »
Toute l’équipe sera alignée pour travailler vers cet objectif : Benoit Chauvet, en lice pour un troisième succès, Bastien Poirrier, Toni Livers qui rêve d’accrocher la course française à son très grand palmarès, Adrien Mougel, Jérémie Millerau, tenant du titre, Nicolas Berthet, local de l’étape…
Dans le coin bleu, une autre équipe sera au grand complet : le haute-Savoie nordic team avec un certain Jean-Marc Gaillard en chef de file. Auteurs d’un triplé à Bessans, d’un doublé sur la Dolomitenlauf, Ivan Perrillat, Loïc Guigonnet ou Gérard Agnellet arriveront à Lamoura avec de grandes ambitions. « Tout le monde fait de la Transju un objectif “number one” de la saison. Surtout après l’annulation de l’an passé et celle de la Foulée cet hiver, ça rajoute de l’envie », apprécie le manager Alban Gobert pour qui rien ne sera fait d’avance.
Stratégie d’équipes ?
« On ne met pas en place de stratégie sur les courses, plutôt de la tactique dans les moments déterminants. Avec l’homogénéité de notre groupe, on sait que les jeunes peuvent jouer devant. » « Transposer une stratégie de course sur la Transju n’est pas aisée, la course est tellement longue, il peut se passer beaucoup de choses », apprécie Stéphane Mouton.
Et si l’arbitrage, à l’image d’un Robin Duvillard, vainqueur du marathon des Cimes et de l’Envolée nordique, venait d’un coureur du team Grenoble Isère nordique ?
L’équipe qui compte dans ses rangs de prestigieux noms du nordique français (Simon Fourcade ou Marie Dorin-Habert) compte bien jouer plus qu’un rôle de figurants sur la Transju. « Cette course est l’un des objectifs stars de la saison, confirme l’entraîneur du team Valéry Lelièvre. On fait en sorte de bien la préparer en tenant compte de la vie professionnelle et estudiantine des gars du team car mon groupe sur la longue distance a une double activité. » Le talent de Robin Duvillard, venu préparer le 50 km des mondiaux, associé à l’expérience des Nicolas Perrier, David Picard ou de l’ex-champion de France de sprint Cyril Gaillard sera un bel atout dans le jeu de cartes des Isérois. En solo, Adrien Backscheider sera évidemment à surveiller tout comme l’Italien, grand fidèle de la course, Sergio Bonaldi.
Un quarté chez les dames
Chez les dames, quatre favorites se détâchent déjà : Aurélie Dabudyk, en lice pour une troisième victoire de suite après son nouveau succès sur la Dolomitenlauf et la Ludwig Lauf, Aurore Jean, qui disputera sa première Transju, Tatjana Mannima ou encore la Suissesse du team Gel Rossignol, Seraina Boner auront les faveurs du pronostic.
En ce qui concerne la Transju’classic, les débats seront ouverts. Le haut-Savoyard Bastien Buttin, vainqueur à Bessans, aimerait bien accrocher une victoire en terre jurassienne. Les Vosgiens, amoureux du classique, seront de sérieux outsiders avec notamment Guillaume Lalevée, top 10 il y a deux ans d’une édition très relevée. A ne surtout pas oublier le Pontissalien Alexis Jeannerod qui sera un sacré client pour la gagne. Le Jurassien, 24e de La Diagonela, a prouvé qu’il figurait désormais parmi le top 30 des meilleurs “pousseurs” du circuit international.
Les dossards à suivre
- La Transju’classic, les principales élites au départ samedi :
Hommes :
- JEANNEROD ALEXIS (dos. 1) ;
- BENOIT MARC (2) ;
- LALEVÉE GUILLAUME (3) ;
- BUTTIN BASTIEN (4) ;
- REGNIER MARC (5).
Dames :
- KROMER MARIE (dos. 71) ;
- BLANC CHLOÉ (72) ;
- BLONDEAU MAËLISS (73) ;
- TRUJON ANDRÉA ( 74) ;
- ARNOULD ALINE (75) ;
- PELLEGRINI CHLOÉ (76).
- La Transju’, les principales élites au départ dimanche :
Hommes :
- GAILLARD JEAN MARC (dos. 1) ;
- PERRILLAT BOITEUX IVAN (2) ;
- DUVILLARD ROBIN (3) ;
- BACKSCHEIDER ADRIEN (4) ;
- MILLEREAU JEREMIE (5) ;
- PRALONG CANDIDE (SUI, 6) ;
- MOUGEL ADRIEN (7) ;
- VARIS KARI (FIN, 8) ;
- CHAUVET BENOIT (9) ;
- LIVERS TONI (SUI, 10) ;
- BONALDI SERGIO (ITA, 11) ;
- GUIGONNET LOÏC (12) ;
- POIRRIER BASTIEN (13) ;
- KINDSCHI JÖRI (SUI, 14) ;
- TARANTOLA DAMIEN (15) ;
- SRETR RADEK (TCH, 16) ;
- AGNELLET GÉRARD (17) ;
- MONDON THIBAULT (18) ;
- GAILLARD CYRIL (19) ;
- UTKIN MIKHAIL (RUS, 20) ;
- BERTHET NICOLAS (21).
Dames :
- DABUDYK AURÉLIE (dos. 151) ;
- JEAN AURORE (152) ;
- IMOBERDORF RAHEL (SUI, 153) ;
- GRAEFNINGS MARIA (SUE, 154) ;
- BONER SERAINA (SUI, 155).