Aliaksei Ivanou et Valentina Shevchenko ont inscrit ce midi leur nom au palmarès de la Transjurassienne. L’épreuve qui a réuni plus de 2 000 fondeurs s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles face à la bise soutenue venue du Grand nord et a souri à des coureurs étrangers : aucun Français n’a réussi à Aliaksei Ivanou et Valentina Shevchenko ont inscrit ce midi leur nom au palmarès de la Transjurassienne.
L’épreuve qui a réuni plus de 2 000 fondeurs s’est déroulée dans des conditions climatiques difficiles face à la bise soutenue venue du Grand nord et a souri à des coureurs étrangers : aucun Français n’a réussi à poser ses spatules sur le podium.
Ivanou s’impose à l’issue d’un sprint très serré.
Chez les hommes, la course a ressemblé, comme la veille d’ailleurs, à une course cycliste. Devant, l’équipe italienne emmenée par Bonaldi, Paredi ou Fabio Santus aidés des favoris du jour a mené un train plutôt tranquille jusqu’à la montée du Risoux. Dès lors, la sélection s’est faite naturellement et les moins solides ont décroché avant de descendre sur Bellefontaine. Si bien qu’au km 50, ils étaient près de 30 encore solidement réunis face à la bise. Malgré une franche tentative d’accéleration juste avant le Pré Poncet, Benoît Chauvet, tenant du titre, a vu revenir ses concurrents dans la descente de la vieille route qui mène au tremplin de Chaux-Neuve. Les dix derniers kilomètres ont été intenses en stress car chacun devait se placer au mieux pour le sprint final. A ce petit jeu, Aliaksei Ivanou, le Biélorusse du Skinfit team déjà vainqueur (en solitaire) en 2009, a tiré les marrons du feu devant Sergio Bonaldi et Martin Koukal. « Je suis très content, cette course est très importante pour moi et j’avais vraiment envie de briller ici comme en 2009. La course était d’ailleurs bien plus dure que la dernière fois avec le vent et le froid », a commenté le grand vainqueur du jour coiffé de la traditionnelle cloche « Transjurassienne 2012 ». Le premier Français est le Chamoniard Mathias Wibault, 6e, auteur d’un course très solide, qui franchit la ligne 3 sec après le vainqueur.
Shevchenko, seule au monde »
Chez les dames, le suspens a été moins soutenu puisque dès Bellefontaine, l’Ukrainienne Svetlana Shevchenko avait une très confortable avance sur ses concurrentes directes. Elle a maintenu voire accentué son avance sur le quatuor la poursuivant pour s’imposer avec 6’43 d’avance sur l’Italienne Stéphanie Santer, auteur d’un meilleur finish devant Tatjana Mannima et la malheureuse Aurélie Dabudyk. La sociétaire du SC nordique Pays Rochois est passé tout près d’un joli podium.
L’Italienne Stéphanie Santer, visiblement ravie de sa 2e place.
Aurélie Dabudyk, meilleure Française (dossard 5015, 4e), manque le podium d’un rien.