Le tenant du titre 2011 a finalement pris la 10e place de l’épreuve de ce dimanche matin. Le coureur du team Rossignol revient sur les conditions difficiles de la course.
Benoît Chauvet, vous perdez ce dimanche matin votre titre acquis sur un parcours réduit l’année dernière… Il semble qu’il ne vous a pas manqué grand chose pour décrocher une place sur le podium ?
C’est sûr qu’il ne manque pas grand chose. J’y ai cru à un moment donné juste avant le Pré Poncet où j’ai attaqué dans le bosse. Je prends 20-30 mètres d’avance en me disant, ça va être bon. J’avais un Italien dans les skis et je pensais qu’on allait se relayer mais il n’a pas pris de relais et joué la course d’équipe. Du coup, le gros paquet est revenu sur nous dans la descente assez rapidement.
Vous courez régulièrement sur les plus grandes épreuves. Que pensez-vous du climat jurassien aujourd’hui ?
(rires) Des conditions pareilles, c’est dantesque avec le vent de face dès Bois d’Amont. J’ai d’ailleurs perdu une lentille… C’était très difficile.
Quelle analyse faites-vous de votre performance, une 10e place honorable ?
Je suis dans le bon paquet jusqu’au 300 derniers mètres et on voit que tout se joue à pas grand chose. Dans le dernier virage, tout le monde voulait sortir devant et ça a pas mal bousculé. Certains sont tombés, je me fait marcher sur la canne, je ressors très moyen mais c’est ainsi, c’est le sport. Mais je garderai un bon souvenir de cette course et reviendrai avec plaisir l’année prochaine.
Malgré cette déception, il vous reste encore de belles courses cet hiver pour vous illustrer ?
Oui bien sûr. L’hiver a bien commencé, c’est dommage que la Transju ne m’ait pas souri aussi bien que l’an passé… Je serai à l’American Birkebeiner, ensuite au marathon de l’Engadin en Suisse, puis la Birkeberennet mais je ne serai finalement pas au départ de la Vasa.
Benoît Chauvet (dossard 1, à droite) avant son attaque sur la montée de la Célestine.