Passage en revue des Jurassiens les plus en vue sur la course du jour… avec une mention spéciale pour les jeunes Egraz et Pellegrini.
Martin Egraz (dossard 27) est le meilleur Jurassien du jour, 17e.
La meilleure performance régionale est enthousiasmante : elle est signé Martin Egraz, 17e d’une Transjurassienne raccourcie de 10 km car la piste en direction du Brassus était tout simplement impraticable. Le fondeur du massif jurassien signe là une place d’honneur remarquable, battant au passage d’un rien l’habituel numéro un régional Mathieu Cassez ! Chapeau.
Mathieu Cassez dans le groupe de tête vers Bellefontaine.
Mathieu Cassez 18e est resté très longtemps dans le groupe de tête. Jusqu’au Pré Poncet où les accélérations et changements de rythme incessants ont eu raison du Pontissalien. «Toutes les phases d’accélérations, les à coups sur les longs plats vers Bellefontaine sont difficiles à encaisser. Forcément après 4 heures dans le froid, ça fait du bien d’arriver. Si on m’avait dit 18e ce matin, j’aurais signé de suite ! Face au vent, c’est vraiment une course de placement. il faut rester à l’affût tout le temps, éviter de se laisser traîner en queue de groupe : du coup, ça ressemble vraiment à une course de vélo. Les Italiens avec Benoît Chauvet ont mis un sacré tempo, ça se regardait pas trop… Et sur la fin, j’ai eu une hypo vers Petite-Chaux et perdu pas mal de places. Skier en tête tout le long, c’est sympa d’autant que devant, le niveau est vraiment relevé ! »
Théo Pelligrini (dossard 105), superbe 19e d’une épreuve internationale !
Juste derrière ce duo jurassien se trouve un autre espoir très prometteur : le Pontissalien Théo Pellegrini termine 19e, une superbe place compte-tenu du plateau du jour.
Manu Jonnier, 20e, a coincé dans les 15 derniers kilomètres.
Le forcément attendu Manu Jonnier, membre du team Fischer longues distances et brillant chroniqueur de Nordic magazine, résumait à sa façon la course : « un scénario prévu et réalisé selon les prévisions ». Et de développer : « Je suis surtout venu participer à l’évènement, je savais très bien où j’allais en étant pas bien entraîné. Sans surprises, j’ai attrapé des crampes dès que ça a commencé à accélérer. Je m’y attendais vraiment et quand c’est arrivé, je me suis mis à mon rythme et c’est passé ! Malgré tout, je me suis vraiment fait plaisir avec d’autres ambitions. Jusqu’en haut du Risoux voire à Bellefontaine, j’étais dans le bon groupe mais comme je savais que je n’avais pas les moyens de jouer devant, j’ai levé le pied sinon j’aurais pu ne pas finir. Je me suis bien amusé sur les derniers kilomètres dans un petit groupe car je n’avais pas les moyens de revenir sur le groupe de tête. Autant savourer… »
Didier Roy, heureux à l’arrivée ensoleillée à Mouthe.
Didier Roy, habitué des honneurs régionaux, se contente largement de son classement du jour : « Ça soufflait beaucoup donc c’était difficile surtout qu’on n’arrive pas forcément à prendre l’abri derrière les autres mais franchement j’ai connu des Transjus bien plus difficiles comme celles de 1999 et 2006. Me concernant, j’avais une bonne forme, j’ai pu faire ce que je voulais, je pense que je suis à ma place, autour des 25e. C’est très bien comme ça.»
Enfin, il faut également souligner les belles performances de Christelle Jouille qui remporte le 76 km chez les dames ou encore la 11e place d’Elodie Bourgeois-Pin sur le 54 km skating.