A l’heure de faire un bilan à chaud de ce week-end Transjurassienne, le directeur technique de l’épreuve Pierre-Albert Vandel évoque les conditions de course difficiles vécues par les participants aux épreuves du samedi et du dimanche.
Pierre-Albert Vandel, revenons d’abord sur la suppression, sur le parcours des 76 km, de la boucle en direction du Brassus en Suisse. Cette décision a été prise par mesure de sécurité pour les coureurs ?
En fait, pour plusieurs raisons. Tout simplement car la piste était impraticable : les Suisses nous ont appelé tôt ce matin (dimanche) pour nous dire qu’à cause des rafales de vent, la piste était totalement recouverte. Sans oublier que l’ensemble du parcours était exposé à la bise du nord, donc de face. Cette suppression de 7 km était la bienvenue, étant donné les conditions de course du jour.
Après quelques victoires françaises, les étrangers ont pris place sur les podium hommes et dames. Un plateau international qui doit faire plaisir à l’organisateur que vous êtes ?
Oui, c’est un très beau podium avec Koukal, Ivanou… Livers a eu un souci dans le dernier virage et n’a pas pu jouer le sprint, mais c’est le sport. Il y a un très beau top 5 aussi bien chez les hommes que chez les dames.
Malgré ce plateau de très haut niveau, les temps de course sont largement supérieurs aux records de l’épreuve…
Ce n’est pas allé très vite, c’était plutôt une course d’observation un peu comme en vélo. Compte-tenu de la bise, on ne pouvait pas imaginer un autre scénario avec un cavalier seul parti de loin.
Globalement, avec 4 250 fondeurs et fondeuses réunis ce week-end, on peut imaginer que le bilan est positif…
On est dans une bonne année avec de la neige et de bonnes conditions depuis le début de l’hiver. Maintenant, on était 4 300 l’an passé et notre objectif c’est toujours la barre des 5 000 coureurs sur les deux journées. On n’y est pas et la solution pour y arriver repose d’abord sur la garantie d’un tracé qui soit toujours pratiquement identique d’une année sur l’autre. On a vu lors de cette édition que compte-tenu des problèmes administratifs, des coureurs ont hésité jusqu’au dernier moment pour s’inscrire ne sachant pas si elle aurait lieu ou pas.