Lahti : la police alertée
La coupe du monde de ski de fond reprend ce samedi à Lahti, en Finlande, quelques jours seulement après la décision du Kremlin d’envahir l’Ukraine et alors même qu’a débuté la bataille de Kiev. La veille, la Fédération internationale de ski avait confirmé que les athlètes russes seraient bien au départ du sprint qui doit être disputé dans la matinée.
Leur présence sur la piste n’est toutefois pas du goût de tout le monde. Un représentant de la fédération finlandaise de ski, Jari-Pekka Jouppi, a indiqué à nos confrères de Ilta-Samona qu’il avait reçu des « messages menaçants ». « Ils disent très clairement ce que les gens pensent de la tenue de tels événements en présence d’athlètes russes au moment même où la Russie attaque l’Ukraine », raconte-t-il.
Plusieurs autres membres de l’instance fédérale, dont Markku Haapasalmi, son président, et Ismo Hämäläinen, le directeur exécutif, ont été destinataires d’emails au contenu similaire.
La situation a été prise suffisamment au sérieux pour que la police soit alertée. Celle-ci devraient d’ailleurs prendre des mesures pour éviter tout incident. « La seule chose que nous souhaitons, c’est qu’aucun athlète ne soit exposé à une quelconque menace pour sa sécurité ici », a encore déclaré Jari-Pekka Jouppi.
En Norvège, le directeur général du Holmenkollen Ski Festival, Stefan Marx, qui doit accueillir la caravane les 5 et 6 mars à Oslo, suit avec attention ce qu’il se passe dans le pays voisin. Il a réagi sur TV2 : « Nous sommes en contact avec la police au sujet de la sécurité sur l’ensemble de l’événement, mais nous le sommes depuis des mois ».
« Dans ce contexte, les sportifs sont des victimes et je ne pense pas que ce soit une bonne solution de leur infliger des sanctions pour quelque chose dont ils ne sont pas responsables », a pour sa part affirmé Pierre Mignerey, directeur du ski du fond à la FIS, à la SVT.
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1 Commentaire(s)
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Grinan
26/02/2022 à 17 h 03 min
Pourquoi les pays européens accueillent t-ils des skieurs russes et Biélorusses qui sont des militaires et même des officiers dans l’armée russe et Biélorusse sur leur territoire national