Guerre en Ukraine : Erik Roeste a envoyé un email à la FIS
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une opération militaire en Ukraine a été lancée par la Russie. Le président américain Joe Biden a aussitôt dénoncé une « attaque injustifiée ». Emmanuel Macron a, lui, réuni un conseil de défense et de sécurité nationale à 9 heures à l’Elysée.
Même si, dans la situation actuelle et à l’heure où, selon Kiev, on dénombrerait déjà la mort de plus de 20 soldats et civils ukrainiens, cela peut paraître pour beaucoup comme anecdotique, la guerre n’est pas sans conséquence pour les disciplines nordiques. Du 18 au 20 mars, la coupe du monde de ski de fond doit disputer ses finales à Tyumen, en Russie. Les sauteuses à ski auront sont, elles, attendues, à Nizhny Tagil le même week-end, avant la fin du calendrier à Tchaïkovski le week-end suivant.
Le sport
ne peut pas
rester neutre.Erik Roeste, président de la Fédération norvégienne de ski
Le président de la Fédération norvégienne de ski, Erik Roeste, n’envisage pas que ces dates soient maintenues. « J’ai donc envoyé tôt aujourd’hui un e-mail à la FIS [Fédération internationale de ski] dans lequel j’ai demandé qu’une décision rapide soit prise », a-t-il indiqué à l’agence NTB (citée par TV2). Il a expliqué sa position : « Maintenant, ils ont attaqué. La Russie a envahi l’Ukraine. Nous sommes dans une situation inédite ». « Le sport ne peut pas rester neutre », a-t-il encore ajouté.
Lors de la conférence de presse organisée avant le Stadium Sprint qui doit être couru ce jeudi à Helsinki (Finlande), la Finlandaise Kriska Pärmäkoski a indiqué qu’au sein de son équipe, on avait débattu d’un éventuel boycott. « Ma position est que, si les courses ont lieu là-bas, je je devrais bien réfléchir avant de m’y rendre », a-t-elle dit, comme le rapportent nos confrères d’Ilta-Samona.
En Suède, indiquait pour sa part la SVT mercredi en fin d’après-midi, il n’était plus question pour Östersund d’accueillir la caravane des fondeurs. Depuis sa demande intervenue lors des Jeux olympiques de Pékin, la FIS n’a plus donné signe de vie.
Erik Roeste dit avoir également été contacté. Sans plus de nouvelles. « Notre calendrier est déjà bien rempli », a-t-il en outre rappelé à la presse. Et de citer le Raw Air et les étapes de coupe du monde de ski de fond à Drammen et Oslo.
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