Jeux olympiques d’hiver 2030 : les Alpes françaises sur le bon chemin
Ce 29 novembre 2023 est à marquer d’une pierre blanche pour le mouvement olympique et paralympique français. C’est effectivement ce mercredi que la commission exécutive du CIO a annoncé son entrée en dialogue ciblé avec les seules Alpes françaises pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030. Une nouvelle qui promet à la candidature tricolore une élection en juillet prochain.
« C’est une très bonne nouvelle pour le sport français, a expliqué David Lappartient, président du CNOSF, lors d’une conférence de presse à laquelle Nordic Magazine a pu assister. Nous étions plusieurs candidats et nous sommes très heureux que le travail collectif ait payé. Ce n’est pas la fin d’une aventure, mais le début d’une nouvelle avec beaucoup de travail à faire pour être dans les délais et rendre le dossier à la commission exécutive du CIO. Mais, c’est une énorme étape de passée ! »
Un avis et un constat partagés par Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : « On a marqué un essai, maintenant il faut le transformer », a-t-il lancé dans une métaphore rugbystique facilement compréhensible. Laurent Wauquiez, son alter ego d’Auvergne-Rhône-Alpes, lui, a parlé d’une « incroyable aventure ». « Je tenais à féliciter toutes celles et tous ceux qui ont œuvré à rendre cela possible en aussi peu de temps. Mener cette candidature en quatre mois, c’était un défi un petit peu fou et, collectivement, nous l’avons réussi », appuyait Marie-Amélie Le Fur, patronne du CPSF.
« C’est un symbole d’optimisme très fort pour notre pays »
« Il y a une immense fierté et beaucoup d’émotion, a continué Laurent Wauquiez. Au moment d’Albertville 1992, j’étais au lycée, ça me faisait rêver. Là, trente ans après, on est en train d’écrire une nouvelle aventure française sur les Jeux olympiques, on va ramener la flamme dans nos montagnes. On partait avec le souvenir de l’échec d’Annecy [candidate malheureusement pour 2018, NDLR] qui avait laissé de la frustration. On voulait gagner, laver cet échec et écrire une belle page. La France va vibrer avec l’olympisme pendant six ans [après Paris 2024]. C’est un symbole d’optimisme très fort pour notre pays. »
« Ne boudons pas notre plaisir, terminait David Lappartient. C’est une énorme avancée pour le sport français, mais aussi un héritage de Paris 2024. C’est le symbole d’une France sportive qui gagne, et donc d’une France qui gagne. »
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