TRAIL – Caroline Chaverot est de retour sur l’UTMB après sa victoire en 2016 : la Franco-Suisse affiche des résultats exceptionnels cette saison malgré quelques pépins de santé…
Victorieuse du 171 km de l’UTMB 2016, Caroline Chaverot, team Salomon international, est à nouveau partante le vendredi 1er septembre à 18 heures. La Franco-Suisse, numéro un mondiale 2016 en ultra-trail est actuellement en tête des indices ITRA dans les catégories classement général et trail de 100 km et plus. Depuis le début de l’année Caroline Chaverot a remporté le 110 km de la Salomon Gore-Tex maxi-Race, 120 km de The North Face Lavaredo Ultra Trail et 163 km Hardrock Hundred Mile Endurance Run.
Canaliser le stress
A quelques jours du départ, Caroline Chaverot est très motivée. « J’adore cet ultra qui est le grand événement de la planète trail, avec des vues magnifiques et un superbe tracé logique et alpin. L’ambiance est incroyable et il bénéficie de beaucoup d’attention de la part des médias, des sponsors et du public, ce qui engendre forcément aussi une certaine pression. J’ai vraiment à cœur de réussir à faire une belle course, ce qui n’est jamais gagné car le parcours est très exigeant. Je ne cherche pas forcément à lutter contre le stress car je pense que c’est justement cette pression qui fait que l’on trouve l’énergie de tout donner sur un parcours aussi long et difficile. Je tente surtout de le canaliser, afin qu’il débouche sur une forte motivation et envie de relever ce formidable défi. »
La préparation de la saison 2017 de Caroline Chaverot, a été très perturbée et elle n’a jamais pu s’entraîner de manière suivie et structurée. « Jusqu’au milieu du mois de mai je me suis vraiment débattue avec ma maladie de la thyroïde. Puis j’ai eu un mois de répit avant de rechuter mi-juin. À peine sortie de ces difficultés, j’ai enchaîné le Lavaredo et la Hardrock 100. Malheureusement, je me suis blessée à la Hardrock, ce qui a engendré une fatigue considérable. J’ai recommencé à m’entraîner début août et essayé de regagner un peu de dynamisme. J’espère que ce sera suffisant. Je reste confiante car j’ai emmagasiné de l’expérience et, contrairement à l’an dernier, je sais que je suis capable de finir un 100 miles. »
Crédit photos Philipp Reiter.