TRAIL – Samedi 10 juin, le RedBull 400 à Courchevel promet une épreuve courte mais très éprouvante.
Samedi 10 juin, Courchevel accueille le Red Bull 400 sur la pente de son tremplin olympique K120. Une première en France pour cette montée sèche de 400 mètres de long et 140 m de dénivelé positif qui en font une des courses à pied les plus courtes et éprouvantes. Les plus rapides devraient mettre moins de 3’30 mn. La meilleure performance mondiale est détenue par Tomas Celko en 3’17 mn. Au programme pour les 760 participants: des classements individuels femmes et hommes, des relais 4 x 100 m hommes et mixtes.
De 11 à 16 heures, tours de qualification suivis de 17 à 18 heures par les finales. A l’exception de François D’Haene tous les trailers des teams Salomon France sont au départ : Candice Bonnel, Thibaut Baronian, Sacha Devillaz, Nathan Jovet, Robin Juillaguet, Michel Lanne, Gédéon Pochat. Parmi les autres élites présents : Stéphanie Duc, Axelle Mollaret, Jérémie et Xavier Gachet, William Bon Mardion, David Ekele, Alexis Sévennec, Yann Alarcon, Swann Juillaguet, Rolf Einar, Tomas Celko (recordman du monde du RB 400 en 2016), Yoann Sert, Christophe Perillat…
Échauffement plus long que la course
Pour Thibaut Baonian, c’est « une toute nouvelle formule pour mon team et moi où l’échauffement est plus long que la course. Elle exige des qualités de grimpeur. Le rapport poids/puissance est le facteur déterminant. Il faut se présenter sur la ligne chaud bouillant pour pouvoir faire monter le cardio tout de suite. C’est une bonne séance de fractionné entre potes déchaînés et le plaisir de retrouver sans pression les copains autour d’un dossard. On devrait bien rigoler surtout qu’il y a une certaine rivalité amicale entre skieurs de fond, skieurs alpinistes, trailers.
Pour avoir travaillé sur la structure cette semaine –il est charpentier -, Sacha Devillaz pense aussi que l’échauffement sera primordial : « Si les capacités à être bien échauffé et hyper réactif sont importantes, il faut surtout savoir débrancher son cerveau et repousser les limites de la douleur le plus loin possible. Peu importe celui qui aura les plus grosses cuisses ou qui sera le plus « affûté ». Comme en ultra le mental va primer. Ce que j’aime le plus dans le sport, c’est le dépassement de soi, la douleur et la compétitivité. C’est un truc de fondeur, j’apprécie l’idée de savoir qu’on va se tirer la bourre à plusieurs en même temps et qu’on va en baver sévère ! »
Crédit : schéma du tracé source site internet Red Bull 400 Courchevel.
Photos : Lukas Wagneter Red Bull Content Pool et Dan Vojtech Red Bull Content Pool –
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