Ski de fond : changement de sport pour Victor Cullet
Ce printemps, Victor Cullet, 21 ans, a décidé de changer de sport. Jusque-là biathlète, le sportif des Menuires (Savoie) a effectivement fait le choix d’abandonner la carabine pour embrasser une carrière de fondeur spécial au sein du Féclaz Formation Longue Distance. Une décision trouvant ses racines, curieusement, à sa montée, en décembre dernier, sur le circuit de la Junior Cup.
« Je me revois sur l’individuel d’Obertilliach, juste avant un tir, à me poser la question de ce que je faisais-là… Cela a vraiment été l’élément déclencheur », raconte-t-il en ce mois de mai à Nordic Magazine. Le jeune homme, effectivement, explique avoir « perdu la petite flamme » qui le faisait se lever le matin pour « devenir le meilleur biathlète du monde ».
« Progressivement, depuis plusieurs saisons, je prenais de moins en moins de plaisir en course en biathlon, complète Victor Cullet. Cette année était vraiment la pire parce que je n’ai jamais pris de plaisir de tout l’hiver, sur aucune course. Je ressentais de moins en moins d’ambition… Cela s’est ressenti sur les résultats, qui n’étaient pas à la hauteur de mes espérances, et sur ma motivation. »
Le ski de fond, son « premier amour »
Bloquant par ailleurs sur l’aspect émotionnel et mental du tir, le Savoyard a donc décidé de remiser la carabine au placard. « J’avais du mal à gérer lorsqu’il y avait de la pression, se rappelle-t-il. Dans mon aventure avec le biathlon, il m’a toujours manqué la petite balle qui pouvait me permettre de faire tout ce que je voulais. »
Ainsi, Victor Cullet, après une discussion avec Pierre Belingheri, a postulé pour entrer au FFLD, loin du cadre du comité qu’il voulait quitter parce qu’il en avait « besoin ». « Avoir une nouvelle dynamique et rencontrer de nouvelles personnes, fortes dans leur domaine, ce n’est que du bonus », estime-t-il.
Du ski de fond, discipline qu’il considère comme son « premier amour », Victor Cullet aime sa variété avec le classique, le skate, le sprint ou les longues distances qui tranchent, selon lui, d’avec « la monotonie du biathlon ». « Je sais qu’il y a du boulot et que le classique va être compliqué, mais c’est ce qui me motive encore plus. Le but sera avant tout de retrouver du plaisir et le niveau qui est le mien », termine-t-il.
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