Théo Deswazière, deuxième du 40 km de l’Arefjällsloppet
Samedi, le fondeur du Team Nordic Expérience Théo Deswazière a bien failli remporter le 40 km de l’Arefjällsloppet disputé l’après-midi. Si le Suédois Joel Andersson l’a finalement emporté d’un cheveu, les deux hommes se sont livrés une belle bataille.
Cette deuxième place tombe bien pour le skieur du Grand-Bornand. Il effectuait son retour après avoir été malade.
- Vous terminez à la deuxième place de l’Arefjällsloppet 40 km, à rien de la victoire. Déçu ou satisfait ?
Oui, je termine à quatre dixièmes de la victoire. C’est vrai que je suis content parce que c’est une super performance, mais aussi frustré de n’être pas allé chercher cette première place.
- Y avait-il moyen de la décrocher ?
Oui, surtout que c’est moi qui ai déclenché le sprint. Il ne manque rien du tout, la victoire se joue au jeté de pied. Mais bon, j’ai quand même tout donné dans ce finish.
- Vous étiez de retour après avoir été malade. Dans quel état d’esprit étiez-vous au départ ?
En début de semaine, ça commençait à aller mieux, mais je n’étais pas parti pour courir. Comme ça s’est s’amélioré de jour en jour, partir sur ce 40 km (au lieu des 104 km initiaux de l’Arefjällsloppet, ndlr.) paraissait une bonne option pour revenir et me refaire un peu la cerise. Je sentais que je pouvais bien skier, mais pas m’exprimer à 100 %.
Au départ, j’avais vraiment envie de bien faire. Je ne me suis pas trop pris la tête. Je me suis dit : donne le meilleur de toi-même, fais toi plaisir. C’est ce que j’ai fait. Pour cela, c’était cool.
- Pourtant, les conditions météorologiques étaient loin d’être idéales…
En fait, c’était mieux qu’hier. La météo s’était bien améliorée, la neige était glissante.
- Vous vous êtes vite retrouvé dans un face à face avec le Suédois Joel Andersson.
Oui, on s’est ensuite relayés. Pour moi, c’était très difficile de le décrocher. Pourtant, j’ai bien essayé. Du coup, on est arrivés au sprint.
- Est-ce de bon augure pour les deux dernières courses de la saison ?
Oh oui, c’est vraiment cool pour la fin de la saison. Franchement, je suis content. J’ai vraiment envie de bien finir l’hiver, tout mettre sur la Reistadløpet et l’Ylläs-Levi. Déjà je vais retrouver le circuit pro.
- Aucun regret de ne pas avoir pris le départ de la course reine ?
Si, des regrets. Après, je me suis quand même fait plaisir, comme je vous le disais. C’est le principal. J’espère revenir plus fort sur les courses du Pro-Tour.
- Quel va être votre programme des prochains jours ?
Deux jours de route nous attendent pour monter jusqu’à la Reistadløpet. Une fois sur place, on va skier, découvrir la piste, tester le matériel. Samedi prochain va vite arriver. Personnellement, je vais recharger les batteries, me soigner à 100 % pour être au top.
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