Combiné nordique : les Bleus impatients de voler
Il y a quelques jours, le Norvégien Lasse Ottesen, directeur du combiné nordique à la FIS, expliquait que ses équipes travaillaient à une prochaine arrivée du vol à ski dans la discipline pour l’hiver post-olympique 2022/2023. Une évolution du combiné nordique masculin qui fait rêver les membres de l’équipe de France.

« On attend que cela. C’est impressionnant, mais on est capables de le faire », explique à Nordic Magazine le Vosgien Antoine Gérard, de retour sur les bancs (virtuels) de son école de management grenobloise en ce mois d’avril. « Cela me donne le sourire ! J’ai directement appelé Laurent [Muhlethaler] pour en discuter, révèle Mattéo Baud, élu Rookie of the Year cet hiver. C’est une bonne nouvelle. »
Le souvenir de la mass-start
« C’est vraiment un rêve de ma vie de sportif de faire du vol à ski », acquiesce Laurent Muhlethaler, auteur de son premier top 10 en coupe du monde lors de la finale de Klingenthal (Allemagne) le mois dernier. S’il tarde déjà à Mattéo Baud d’y être comme il nous l’a confié, tous trois sont méfiants quant à la concrétisation des paroles de Lasse Ottesen : « Ils peuvent le faire, il faut juste la volonté de le mettre en place. Il y a deux ans, on a fait une mass-start en coupe du monde à Lillehammer, tout le monde a adoré, et on attend encore d’en refaire une », rappelle Antoine Gérard, prudent.
« On n’envisageait pas que cela allait se faire si vite »Mattéo Baud à Nordic Magazine
Quoi qu’il en soit, cet hiver, le sujet du vol à ski, qui dessine des étoiles dans les yeux des combinés français, a été au coeur de nombreux échanges. « Mais on n’envisageait pas que cela allait se faire si vite », précise Mattéo Baud.
Ce dernier, en arrivant aux championnats de France de Courchevel (Savoie) au début du mois d’avril, a d’ailleurs longuement questionné Valentin Foubert et Mathis Contamine, fraîchement revenus de leur premier Planica (Slovénie), sur le sujet : « Ils m’ont dit que c’était vraiment énorme, mais que, comme tout est immense, tout est fait pour. Ils ne se sont pas jetés dans un trou, image-t-il. C’est encadré et cela rassure énormément. »

Une coupe du monde slovène que Laurent Muhlethaler avait tenté de disputer en tant qu’ouvreur. « On avait fait la demande, mais elle a été refusée à cause de la Covid-19 », regrette-t-il. Si tout se passe bien, lors de l’hiver 2022/2023, le Jurassien pourra donc connaître l’ivresse du vol… en combiné nordique.
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