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Vu de Norge #122 : le retour de Northug

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CHRONIQUE – Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.

 

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Northug : « je serai à Lahti »

 

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« Je participerai à toutes les épreuves, sauf celles de combiné et de saut, je suppose. » C’est avec son humour toujours aussi décapant que Petter Northug Jr. a retrouvé sa place dans les médias juste avant son retour à la compétition à Sjusjøen, ce week-end. La raison de sa réapparition sur la scène médiatique ? Le fondeur se sent en bien meilleure forme et il est plus que confiant quant à ses chances de participation aux mondiaux de Lahti. « Je pense que ma forme sera à 9 voire 10/10 à ce moment-là », assure l’enfant terrible du ski.

Son coach personnel, Stig Rune Kveen, est lui aussi tout à fait confiant quant aux capacités de son athlète : « Il a de l’expérience, il sait quoi faire et il est en forme, ne reste qu’à régler les détails », dit-il au quotidien VG. Kveen va même jusqu’à déclarer que Northug s’alignera sur un départ coupe du monde avant Lahti : à Falun, ce week-end ou bien à Otepäa (la coupe du monde de Pyeongchang n’étant pas une option favorable en raison du long voyage) ?

Mais Northug, lui, se projette bien plus loin. Il se voit déjà tenir tête à Ustiugov sur le relais. Et cet amour de la confrontation pourrait le motiver bien plus que toute autre chose. Du bluff selon certains ? Seul l’avenir le dira…

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Sundby n’a pas signé la pétition antidopage

 

A Noël, les fondeurs s’étaient alliés dans une pétition demandant à la FIS de prendre de vraies dispositions antidopage. Plus de 100 athlètes de 8 nations, dont 10 Norvégiens, l’avaient alors signée. Mais pas Martin Johnsrud Sundby. Le fondeur a décidé de s’en justifier devant les caméras de la NRK. « C’est important pour moi de savoir ce que je signe, ce que ça implique. Particulièrement après ce que j’ai traversé », confie-t-il, faisant allusion, bien sûr, à sa suspension pour dopage à la ventoline cet été.

Mais Sundby, s’il n’a pas encore signé la pétition, ne dit pas non à cette initiative : « Je verrai ça au printemps », affirme-t-il.

Kikkan Randall, instigatrice de cette pétition, a quant à elle expliqué qu’elle s’était longuement entretenue avec Sundby et que celui-ci avait promis qu’il signerait. « C’est important que nous soyons des modèles, c’est dommage que tout le monde ne profite pas de cette occasion pour le montrer », déclare l’Américaine.

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En attendant, la pétition gagne toujours plus de signatures : encore cinq nouvelles, rien que pour les Norvégiens, la semaine dernière.

 

 

 


Bjørgen à l’audience Johaug

L’audience de Therese Johaug approche à grands pas. Pour rappel, la Norvégienne est jugée pour avoir pris du salbutanol, produit dopant. Elle aura lieu du 25 au 27 janvier et ce ne sont pas moins de 52 médias qui couvriront l’événement. Mais pas question que la fondeuse affronte le jury seule. Marit Bjørgen sera en effet témoin de la défense. « C’est important pour moi de soutenir Therese », s’explique la championne.

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Bien qu’elle se dise nerveuse à l’approche de l’audience, Bjørgen a tout de même tenu à se concentrer sur son week-end de compétition à Ulricehamn (d’où elle revient avec deux victoires) et n’a pas plus évoqué la question. Ses coéquipières, à l’instar d’Ingvild Flugstad Østberg, se sont en revanche exprimées un peu plus longuement : « c’est impossible de ne pas y penser, déclare la Norvégienne à la NRK, on va suivre cela de près. »

Le procureur, Christian Hjort, a quant à lui expliqué que Marit Bjørgen serait appelée à témoigner du rôle et de la position du médecin Fredrik Bendiksen dans l’équipe mais aussi du caractère de sa compatriote Therese Johaug, pour déterminer si oui ou non, celle-ci est responsable de ses actes.

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Recherche : athlètes représentants des fondeurs

Après la démission de Pål Golberg et Øysten Pettersen, Kikkan Randall devrait bientôt les imiter. Auparavant, les trois fondeurs étaient représentants des athlètes auprès de la FIS. Mais après 5 ans de bons et loyaux services et tout juste devenue maman, Randall est prête à passer le flambeau, surtout depuis qu’elle pense mettre un terme à sa carrière après les JO 2018.

Le hic ? Il n’y aura alors plus un seul représentant des fondeurs à la fédération internationale. « C’est vraiment dommage que Pettersen et Golberg ne se soient pas investis, confie Randall à la NRK, c’est très intéressant et ça permet de voir le ski différemment. » Elle est d’autant plus déçue que, pour les Norvégiens, il est plus aisé de participer aux réunions de la FIS et de s’investir un tant soit peu. Øysten Pettersen, honnête, avoue aux médias qu’ils ne se sont en effet pas correctement acquittés de leur besogne, reléguant ce rôle à l’arrière plan. « Je comprends que ça l’inquiète, continue-t-il, c’est très important mais personne n’est prêt à le faire. » S’étant senti un peu forcé à dire oui, Pettersen explique qu’il a préféré se concentrer sur son ski que sur ce rôle de représentant.

Golberg, lui, donne la même excuse que son compatriote, ajoutant tout de même qu’à son avis, les athlètes n’avaient pas assez leur mot à dire au sein de la FIS. « S’ils avaient voulu qu’on prenne ce rôle au sérieux, on aurait eu plus d’impact sur les décisions, ils devraient nous écouter plus, » affirme le Norvégien. L’Américaine, elle, n’est pas du tout convaincue par le point de vue de son adversaire : « s’il n’y a plus personne qui nous représente, il ne faudra pas se plaindre que les athlètes ne sont pas consultés », s’exclame-t-elle.

Astrid Jacobsen a souhaité elle aussi s’exprimer sur cet épineux problème. Apparemment la seule à avoir envisagé de prendre le relais, elle admet être rebutée par la durée de la position : 2 ans. « J’aurais beaucoup aimé le faire mais deux ans, ce n’est pas rien », confie-t-elle. « En revanche, ceux qui disent qu’ils n’ont pas le temps mentent. La plupart ont juste peur de faire autre chose que s’entraîner, dormir et manger, dit Jacobsen, alors que certains se débrouilleraient très bien. »

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Les athlètes devront élire leurs prochains représentants pour la période 2017-2019 lors des mondiaux de Lahti en février.

 


Johannes Thingnes Bø : objectif grand chelem

 

« Personne ne l’a fait auparavant alors pourquoi pas moi ? » demande Johannes Thingnes Bø. Le biathlète norvégien s’est enfin adjugé sa première victoire de l’hiver à Antolz-Anterselva ce week-end et cela ne risque pas de lui faire revoir ses objectifs à la baisse. Car même avant cette première place, l’athlète l’avait annoncé : il compte bien tenter le grand chelem aux mondiaux d’Hochfilzen. Un exploit si le jeune Bø réussissait son coup de poker car, si sa compatriote Tora Berger l’a fait, aucun athlète masculin n’y est jamais parvenu. Pas même Martin Fourcade. « Il ne faut pas qu’il oublie à quel point c’est compliqué, la concurrence est rude », rappelle son coach. Mais pas de défaitisme du côté de Johannes Thingnes Bø qui sait comment gagner et compte bien se concentrer sur tous les points techniques pour y parvenir.

 

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Tande : option garde du corps en Pologne

 

Daniel-Andre Tande est LA coqueluche des fans de saut à ski. Et les Polonais, eux, sont des grands fans de saut à ski. Alors forcément, quand le circuit mondial se déplace à Wisla et Zakopane, la foule vient en masse. Les jeunes filles amoureuses des sauteurs aussi. Le Norvégien Tande n’étant pas le dernier à faire battre le cœur de ces dames, il a donc été jugé plus prudent de lui fournir un garde du corps, comme le révèle le quotidien Dagbladet.

 

 

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« L’ambiance ici est fantastique », confie tout de même le sauteur. Il faut dire qu’une grande partie des fans attroupés devant l’hôtel sont là pour lui. « J’ai beaucoup de Polonais qui me suivent, explique Tande, tout comme les Slovènes, les Allemands et les Autrichiens mais surtout des Polonais. » Raison pour laquelle Krzysztof, garde du corps professionnel, a été déployé avec quelques uns de ses camarades pour assurer la sécurité de la nouvelle star du saut en Pologne. Mais cela ne déconcentre pas Daniel Andre Tande qui ne pense à rien d’autre qu’à la compétition : « je travaille dur pour les mondiaux mais aussi pour le général, je peux avoir les deux alors on verra », assure le n°2 mondial en toute humilité.

 

 


La Chine veut l’aide norvégienne

Peu après la nouvelle année, la fédération norvégienne a reçu une demande des plus originales : la Chine veut des entraîneurs dans toutes les disciplines nordiques (fond, biathlon, saut et combiné) venus du pays roi dans ces sports. « Ils veulent des entraîneurs nationaux et régionaux », expliquent les Norvégiens. Et il y aurait déjà plusieurs postulants à ces postes de haut-niveau. Pourquoi ? D’après Brit Baldishol, employée dans le département de fond, la Norvège a tout intérêt à ce que le ski s’internationalise encore plus. De plus, la Chine pourrait abriter un large vivier d’athlètes de sports d’hiver. « Ils seraient mieux payés qu’en Norvège », affirme aussi Baldishol. Egil Kristiansen, ancien coach de fond et nouvel entraîneur du biathlon, veut tout de même nuancer cette offre plus qu’alléchante : « la culture n’est pas la même, il faut bien réfléchir avant de se lancer je crois », dit-il au micro de la NRK. Ola Ravald, qui a lui eu l’expérience de travailler en Chine, confirme ces propos : « c’est très difficile, le niveau n’est pas très élevé, il y a la barrière de la langue et c’est difficile de traiter avec la fédération. »

Mais avec l’obtention des Jeux d’hiver 2022 par Pékin, la Chine compte bien figurer correctement dans les classements d’ici là. Utopie ou projet fou ? « Il faut plus de temps pour construire une culture du ski », rappelle Kristiansen. « Ce sera vraiment difficile », conclut-il.

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