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Vu de Norge #143 : Weng inquiète sur les ski-roues

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CHRONIQUE – Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.

 

 

 
 

Ski-roues : inquiétude à Oslo

En France, les cyclistes et les pratiquants de ski-roues sont trop souvent victimes d’accidents de la route. Malheureusement, la Norvège n’échappe pas non plus à ce problème. Heidi Weng s’est récemment confiée dans les médias sur ses peurs lors de son entraînement à Oslo. « Je suis pressée de retourner m’installer à Lillehammer, dit celle qui attend la fin de la construction de sa maison. Là-bas, c’est plus calme et il y a moins de trafic. »

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Une remarque qui n’est pas anodine : si beaucoup de fondeurs et biathlètes habitent et s’entraînent à Oslo, certains ne sont pour autant pas rassurés par le comportement des automobilistes. « Il y a beaucoup de trafic et je ne me sens pas en sécurité, surtout qu’ils dépassent aussi dans les virages, ce qui est très dangereux, assure Weng. Les gens sont tellement stressés et impatients alors qu’ils devraient être plus prudents, surtout que les accidents peuvent être graves. Parfois, quand je rentre de l’entraînement, je me dis même que je suis contente d’avoir survécu. »
Kjell Bjørn Vinje, attaché de presse de l’Administration des routes publiques norvégiennes, approuve les propos de la fondeuse, sachant que les cyclistes, comme les ski-roues, sont souvent mis en danger sur la route. « Nous cherchons des solutions pour les deux parties, explique-t-il. Il faut que les athlètes cherchent les routes moins empruntées mais ils ont aussi le droit d’utiliser la route comme les voitures alors les automobilistes doivent aussi faire plus attention. »
En partenariat avec l’association de ski de fond et de biathlon, la sécurité routière norvégienne a donc mis un programme de formation en place pour les ski-roues afin d’établir pour les skieurs des règles claires pour qu’ils soient plus en sécurité. Les enfants de moins de 15 ans ont ainsi l’interdiction de pratiquer le ski-roues sur des routes très fréquentées et seuls ceux maîtrisant le freinage et les virages peuvent les emprunter.

De plus, il est recommandé d’apprendre à bien se faire comprendre, d’être bien visible, d’éviter les routes trop sinueuses, de se mettre sur la droite et surtout d’utiliser un casque (pour rappel, jusqu’à l’an dernier, certains fondeurs sortaient sans casque et la fédération norvégienne avait dû prendre des mesures). Bien entendu, les automobilistes eux doivent faire plus attention et, comme le demande le code de la route, « montrer de la considération aux autres usagers de la route ».

 
 

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Les médias sont-ils dangereux pour les jeunes athlètes ?

Les médias font la part belle aux jeunes espoirs des équipes de ski norvégiennes, les attendant au tournant, surtout à l’orée d’une saison olympique. Mais cet engouement médiatique inquiète certains, à l’instar du combiné Magnus Moan.

« Laissez-les travailler en paix et se développer », recommande-t-il aux journaux norvégiens. En effet, ces dernières années ont montré que plus les jeunes arrivaient vite au sommet, plus la chute était brutale, en particulier à cause des hautes attentes, tant du côté de l’athlète que des spectateurs et médias.
 

 
Moan s’inquiète donc pour le fondeur Johannes Høsflot Klæbo et son coéquipier, le combiné Jarl Magnus Riiber. Le premier a tenu à répondre aux recommandations de son aîné : « je pense qu’il faut surtout garder la tête sur les épaules et les pieds sur terre. Cela dépend aussi de si on lit ou non ce qui nous concerne dans les médias. » Martin Ødegaard, le jeune footballeur du Real Madrid de 18 ans, est du même avis : « je préfère me concentrer sur mes compétences à améliorer que sur ce qu’on dit de moi. » « Et puis je me mets assez la pression tout seul, continue Klæbo. Mais c’est important qu’on parle de nous, du ski. Nous dépendons des médias alors laissez-les dire ce qu’ils veulent, je ne m’en soucie pas. »

 


 
Magnus Moan ne peut pourtant s’empêcher de s’inquiéter de cette pression médiatique. Son coéquipier Riiber en est d’ailleurs conscient : « je sais que je ne serais à mon maximum que vers 26 ou 27 ans. Là, je ne suis qu’à 50% de mon potentiel. » L’objectif pour tous ces jeunes est donc de continuer à développer leur potentiel et de devenir les meilleurs athlètes du monde. En évitant la chute qu’a pu connaître, récemment, Philip Sjøen en saut à ski.

 
 

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Tande fait des progrès sur son comportement

Au cours de la saison dernière, Daniel-André Tande a lutté pour obtenir de bons résultats, à la hauteur de ses attentes. Il a alors eu quelques gestes grossiers envers les caméras et le jury de la compétition. « J’ai eu une conversation avec lui pendant le Raw Air et après la saison, a déclaré Stöckl, revenant sur ces évènements. Je comprends ce qui s’est passé maintenant : il est honnête et très émotionnel mais il vaut mieux ça que quelqu’un qui se retient sans arrêt de dire ce qu’il pense. » Pourtant, le coach autrichien a décidé que cela devait changer pour éviter à Tande de mal gérer ce type de situation. « Il doit trouver de meilleurs moyens de régler ce type de problèmes s’il veut rester sur la bonne voie, continue Stöckl. Et en tant qu’entraîneur, c’est notre travail de lui montrer que ce qu’il fait affecte les autres. »

 






 
Heureusement, le Norvégien comprend vite et avant la saison olympique, le processus est déjà bien engagé : « il semble plus mature, il est devenu plus indépendant et organisé. Je vois des progrès tant sur le plan humain que sportif », conclut son entraîneur. De bon augure après une saison vraiment bonne où il termine 3e du général. Mais l’objectif est de faire mieux cet hiver et Alexander Stöckl ne doute pas que Daniel-André Tande a appris des hauts et des bas par lesquels il est passé.

 
 

Ek Hagen dans une TV réalité

 

Lorsque les noms des participants à la TV réalité norvégienne Farmen, dérivée de The Farm aux Etats-Unis, ont été révélés, les fondeuses ont dû être surprises en voyant le nom de l’une d’entre elles. Martine Ek Hagen a en effet tenu sa participation au programme secrète le plus longtemps possible. « C’est surprenant, avoue Ingvild Flugstad Østberg. Mais c’est très cool ! Et je crois en elle. Elle est facilement appréciable, elle n’entre pas en conflit ce qui est un avantage. Elle travaille aussi très dur alors elle y arrivera. » Le principe de l’émission est d’envoyer des personnes dans une ferme sans eau courante ni électricité et où ils doivent se débrouiller pour survivre avec le minimum offert par la ferme. « Ca ne peut être que positif, ça la détendra et lui changera les idées après ses blessures », affirme Maiken Caspersen Falla.

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Heidi Weng, est quant à elle aussi confiante dans les capacités de sa cousine : « elle est très sociable et elle est polyvalente, elle pourrait surprendre ! » Et Østberg d’ajouter : « Martine est plus douée que moi pour tricoter, coudre et ce genre de choses. Therese Johaug aussi serait une candidate parfaite. Elle s’en sortirait mieux là-bas que tout le reste d’entre nous. »
Quant au possible impact sur la saison olympique de la Norvégienne, aucune de ses coéquipières et amies ne s’en fait. « Elle peut arriver à accéder aux Jeux même en participant au programme Farmen, assure Falla. Il suffit d’être motivée et d’ajouter des heures d’entraînement en août. » Østberg, elle, rappelle que juillet n’est pas le mois le plus important de leur préparation et qu’il vaut mieux être dans cette émission que d’être blessée comme Ek Hagen a pu l’être l’an passé.

Fluor interdit pour les moins de 17 ans

Cela avait été évoqué, c’est désormais officiel : le fluor est interdit dans le fartage utilisé par les moins de 17 ans lors des compétitions et entraînements. Cela permettrait d’éviter les risques pour la santé mais aussi pour l’environnement. De plus, cela réduirait le coût de la pratique du ski à plus haut niveau.

Comme le rappelle Dagbladet, c’est à la fois un signal important pour la société norvégienne mais aussi pour le sport de haut niveau, évitant la perte de talent liée à des problèmes financiers. Cela permettra ainsi d’éviter que les parents cherchent à tout prix à ce que leurs enfants soient les meilleurs, comme le regrettait Astrid Jacobsen encore récemment, parlant d’enfants trophées. Plus d’avantage avec le fluor, les compétitions ne se feront qu’au réel talent et à la technique des jeunes fondeurs. Cela leur fera aussi travailler leur patience et leur investissement. Enfin, l’association de ski de fond veut réaffirmer que la Norvège est « une nation de fondeurs », rendant ce sport encore plus accessible.

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