CHRONIQUE – Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.
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Les frères Bø reçoivent un prix
Mercredi dernier, chez eux à Stryn, les frères Bø se sont retrouvés à la maison de la culture où Johannes a reçu un prix qu’avait déjà gagné son grand frère Tarjei il y a quelques années. « Ça me fait une chose de plus à cocher sur ma liste, sourit Johannes Thingnes Bø. C’est le prix le plus important décerné par la commune de Stryn et je suis heureux d’une fois encore marcher dans les traces de mon frère. »
Tarjei, de son côté, est ravi de voir qu’il avait encore une petite longueur d’avance sur son cadet sur certains aspects. « Il est tellement meilleur que moi à présent, admet-il au micro de TV2. Alors il est bon de se rappeler que, pour certaines choses, il est encore à la traîne. »
Les deux frères Bø ont désormais décidé de se reposer chez eux. « J’ai déjà prévenu ma femme qu’elle ne reverrait pas mes abdos tout de suite vu la tonne de desserts que je compte manger », rit Johannes.
De quoi faire vivre les magasins de Stryn après leur avoir donné bon nombre d’émotions cet hiver. « Grâce à leurs résultats, ils font une pub incroyable pour leur sport mais aussi Stryn, leur ville d’origine et je pense que nous devions les remercier pour cela », commente le maire de la ville, Sven Flo.
Les deux biathlètes, eux, se disent très fiers de la reconnaissance accordée par leur lieu de naissance. « C’est le soutien dont nous sommes le plus heureux », conclut Johannes Thingnes Bø.
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Une publication partagée par Johannes Thingnes Bø⚪️⚪️⚪️⚪️⚪️ (@johannesbo) le 18 Avril 2019 à 12 :43 PDT
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What’s in your fridge ?
Dernièrement, le compte twitter officiel du saut à ski norvégien s’est intéressé au contenu des frigos de ses athlètes. Le but ? Prouver qu’ils ne sont pas sous-nourris, n’ont pas de problèmes de troubles alimentaires et mangent plus ou moins comme tout le monde.
En effet, Johann Andre Forfang adore le soda et particulièrement le Pepsi, Robert Johansson est un grand amateur de friandises et de chocolat, Sondre Ringen craque toujours pour un tacos et Andreas Stjernen n’hésite pas à boire une bière de temps à autres.
Bien évidemment, ils semblent aussi manger bien plus de légumes et de protéines que le commun des mortels qui ne ferait pas autant de sport qu’eux.
Et les produits interdits ? Si certains répondent « la junk food » avant le mois d’avril, Andreas Stjernen a une toute autre réponse : « tous les produits interdits par l’association antidopage. » Une restriction qui lui permet de manger de tout…
Des petites vidéos faites pour rassurer ceux inquiets du régime des sauteurs et qui permettent aux fans d’avoir un aperçu de leur vie.
Stjernen :
-It´s a lot of strange food here, says Andreas Stjernen. Watch what he has in his fridge pic.twitter.com/6pCOLsJpc4
— Hopplandslaget ? (@Norskijump) 17 avril 2019
Johansson :
– « What food get stuck in your mustache? ». This is Robert’s fridge. pic.twitter.com/aRb6JuZKZt
— Hopplandslaget ? (@Norskijump) 19 avril 2019
Forfang :
The weirdest combination of them all. – « I always have broccoli and Pepsi Max ». Se Johann André Forfang’s fridge. pic.twitter.com/n9i8kdCfHy
— Hopplandslaget ? (@Norskijump) 21 avril 2019
Opseth :
What does a ski jumper have in their fridge? We visited Silje Opseth to take a look. pic.twitter.com/V72urKWifD
— Hopplandslaget ? (@Norskijump) 15 avril 2019
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Le ski veut plus de subventions
Vidar Løfshus a annoncé prendre sa retraite en tant que directeur sportif des équipes de fond norvégiennes. Ces dernières années, et particulièrement en 2018 et 2019, il a connu de merveilleuses saisons avec les plus grandes moissons aux Jeux olympiques et aux Mondiaux de Seefeld (10 titres sur 12 ramenés en ski de fond).
Pourtant, pour Løfshus, la Norvège doit désormais exploiter son potentiel d’amélioration quant au financement de l’état du sport national. « Le sport de haut niveau norvégien est encore trop sous-financé, explique-t-il à Dagbladet. Le défi du ski de fond norvégien, désormais, c’est le climat mais aussi le financement national. Les autres équipes se plaignent que nous ayons plus de moyens mais ils ont un avantage : la plupart sont financés par l’Etat, l’armée, la douane ou la police. En Norvège, on doit réussir sans ce soutien du gouvernement. »
Et Løfshus aimerait que cela change au plus vite, que l’Etat finance mieux les athlètes pour leur garantir une vie confortable et ce aussi après leur carrière de sportifs. Il prend ainsi l’exemple de Marit Bjørgen ou Ole Einar Bjørndalen qui ont beaucoup apporté au ski et continuent encore après leur retraite. « Personne n’a plus de connaissances, n’est plus soucieux de redonner ce qu’ils ont gagné au sport et à la société que ces athlètes et je pense que c’est scandaleux que l’Etat ne les paye pas pour cela, réagit-il dans les colonnes du quotidien. Nous sommes chanceux que quelqu’un comme Marit accepte d’aider nos équipes nationales sans contrepartie, elle devrait avoir droit à un salaire pour cela. »
Pour Løfshus, si l’Etat payait les grands noms du sport, même après leur retraite, la Norvège s’assurerait de conserver leur expertise pour permettre aux plus jeunes de progresser et marcher dans leurs traces.
Les Norvégiens qui sont du même avis que l’ancien directeur sportif proposent de se tourner vers le modèle allemand. Le gouvernement emploie et paye ainsi de nombreux athlètes et leur verse un salaire fixe, indépendant de leurs résultats ou des accidents et maladies. De plus, l’Allemagne permet à ses athlètes de faire des études et de se former à un métier pour leur carrière après le sport de haut niveau.
« C’est un projet intéressant et intelligent et je crois que si nous faisions de même en Norvège, cela inciterait plus de sportifs à continuer dans le haut niveau », confie Nina Haver-Løseth, skieuse alpine. Heidi Weng aussi est favorable à ce projet, rappelant qu’actuellement en Norvège, si les résultats d’un athlète ne sont pas assez bons ou qu’il ne peut pas concourir, il ne gagne pas d’argent et peut se retrouver en difficulté financière, forcé d’abandonner le ski.
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Le saut face aux problèmes de sponsors
En saut à ski féminin, les athlètes peuvent compter sur le soutien de plusieurs sponsors. Parmi eux, les marques Nammo et LO. Mais cette dernière, l’un des plus grands syndicats norvégiens, ne veut plus apparaître aux côtés de Nammo, premier fabriquant d’armes en Norvège, sur les équipements des sauteuses à ski.
« Nammo contourne les règles norvégiennes relatives à l’exportation d’armes qui interdisent la vente d’armes ou de munitions dans les zones en guerre, en guerre civile ou qui risquent d’entrer en conflit », explique le syndicat norvégien. Nammo a aussitôt répliqué qu’ils ne violaient en aucun cas ces règles. « Si c’était le cas, ce serait très grave », a déclaré Endre Lunde, directeur communication de la marque. Mais d’après LO, l’entreprise aurait vendu des armes et munitions à Israël et à plusieurs pays engagés dans la guerre au Yémen par l’intermédiaire de fournisseurs étrangers, américains entre autres.
Au milieu de tout cela se retrouvent les sauteuses à ski norvégiennes. Si Nammo est un sponsor très actif depuis plus de dix ans, LO veut aussi s’engager avec elles pour lutter pour l’égalité des sexes dans le sport. Bjørn Einar Romøren, ancien sauteur et désormais responsable marketing du saut norvégien, a déclaré dans les médias que LO et Nammo devaient trouver d’eux-même un accord. « Ce sont deux sponsors qui ont beaucoup apporté au saut norvégien et leur querelle ne nous concerne pas, c’est à eux de trouver une solution », estime-t-il.
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Le ski en vacances
Qui dit Pâques dit skieurs en vacances. Tous – ou presque – ont décidé de prendre quelques jours de repos bien mérités loin de l’entraînement et des compétitions. Johannes Høsflot Klæbo est ainsi parti skier en famille pour Pâques tout comme Jarl Magnus Riiber qui passe du temps avec son frère.
Emil Iversen s’est mis à la moto neige tandis que les frères Bø développent leur talent de footballeur et que Martine Ek Hagen flâne sur l’eau.
Alors, quel programme vous fait le plus rêver ?
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Une publication partagée par Johannes Høsflot Klæbo (@johanneshk) le 19 Avril 2019 à 6 :11 PDT
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Une publication partagée par J A R L R I I B E R (@riiberjarl) le 21 Avril 2019 à 3 :35 PDT
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Fint på tur i påska ??? #ArcticCat #Brap #StjørdalMotorsenter
Une publication partagée par Emil Iversen (@emilivers) le 20 Avril 2019 à 9 :33 PDT
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#crossbarchallenge #pepsimax ⚽️ @tarjeiboe @leomessi
Une publication partagée par Johannes Thingnes Bø⚪️⚪️⚪️⚪️⚪️ (@johannesbo) le 19 Avril 2019 à 3 :27 PDT
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Une publication partagée par Martine Ek Hagen (@martineekhagen) le 22 Avril 2019 à 1 :10 PDT
Photo : Nordic Focus Photo Agency