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Vu de Norge #257 : Krog chute en compétition

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CHRONIQUE – Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.

 

  • Krog chute

A Falun, le combiné norvégien Magnus Krog a fait une mauvaise chute sur le K90 après un saut ski à 81 m dimanche matin lors des championnats nationaux qui se termineront à Beitostølen le week-end prochain. D’abord examiné par le personnel médical du tremplin, il a été conduit à l’hôpital pour des examens plus approfondis.

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Magnus Krog (NOR) –  NordicFocus.

Le directeur national, Peder Sandell, a ensuite rassuré les médias, affirmant qu’il n’y avait aucune blessure grave. « Il a eu quelques petits ennuis de santé à l’automne et c’est pour cela que nous voulions lui faire passer plus d’examens », explique-t-il à la NRK.
Mais pour les athlètes du combiné nordique, cette chute n’aurait jamais dû arriver. Avec la pluie, le sol était trop meuble et le ski de Krog s’est donc cassé à l’atterrissage, le faisant chuter en avant. Les suivants ont d’ailleurs décidé de ne pas sauter pour ne pas prendre de risques.

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Magnus Krog (NOR) –  Thibaut/NordicFocus.

« Je suis content que personne ne soit sérieusement blessé, réagit Jørgen Graabak, combiné norvégien. Les juges auraient dû arrêter la compétition, il y a plus que le sport dans la vie et il ne faut pas l’oublier. Ils en tireront peut-être une leçon. »

 


  • Fourcade et Andersen : la photo

Ce week-end, il a battu les deux meilleurs mondiaux sur le sprint, terminant 2nd devant Martin Fourcade et Johannes Thingnes Bø. Alexander Fjeld Andersen semble être la nouvelle étoile montante du biathlon norvégien.

En 2014, pourtant, il n’était qu’un junior posant avec l’une de ses idoles : Martin Fourcade. « J’ai toujours admiré Martin, j’étais impressionné par sa stabilité, révèle le jeune Norvégien. Remporter le gros globe plusieurs années de suite, c’est une vraie réussite. »

Interrogé par la NRK sur la photo, Fourcade a réagi : « on admire toujours quelqu’un avant de devenir soi-même une étoile et d’être admiré. »

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L’article de la NRK.

Désormais membre de l’équipe nationale, le jeune biathlète de 22 ans a montré à Beitostølen ce dont il était capable face aux meilleurs mondiaux avec un tir à 10/10 et une très bonne vitesse sur les skis. « Je profite du moment, assure-t-il après la course. Je sais très bien qu’on peut être au sommet un jour et que ça ne soit pas le cas le lendemain alors je prends une compétition après l’autre. Mais une course comme aujourd’hui était extrêmement amusante et j’espère en avoir d’autres du même genre bientôt. J’ai adoré battre mes idoles. »


  • Cinq fondeurs pour deux places

L’équipe de ski de fond masculin qui sera envoyée à Kuusamo sur le premier week-end de coupe du monde a d’ores et déjà été annoncée.

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Sindre Bjoernestad Skar (NOR) –  Modica/NordicFocus.

Johannes Høsflot Klæbo a ainsi été sélectionné pour les trois compétitions.

En sprint, on retrouvera aussi Pål Golberg, Eirik Brandsdal et Sindre Bjørnstad Skar.

En distance, Martin Johnsrud Sundby, Didrik Tønseth, Emil Iversen et Sjur Røthe ont déjà été sélectionnés.

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Hans Christer Holund (NOR) –  Modica/NordicFocus.

Mais il reste néanmoins encore deux places pour le week-end pour six athlètes : Hans Christer Holund, Finn Hågen Krogh, Simen Hegstad Krüger, Niklas Dyrhaug, Mattis Stenshagen et Erik Valnes.

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Erik Valnes (NOR) –  Modica/NordicFocus.

Même lors d’une saison sans grand championnat, les places sont chères en équipe nationale masculine norvégienne et tous le savent. Ils auront donc à cœur, le week-end prochain, de faire leurs preuves à Beitostølen pour faire partie du voyage en Finlande.

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Didrik Toenseth (NOR) –  Modica/NordicFocus.

« C’est notre quotidien maintenant mais c’est brutal et dommage que de très bons skieurs doivent rester à la maison, estime Didrik Tønseth. Mais nous ne sommes pas ceux qui fixons les quotas, nous devons juste respecter les règles et les accepter. »


  • Farteur : métier à risques

Le fluor présent dans les produits de fartage fait encore parler de lui. Après l’étude qui a montré l’impact environnemental (Vu de Norge #256), Dagbladet s’est intéressé à l’impact humain. Une étude a été réalisée sur plusieurs pères de fondeurs qui fartaient les skis de leurs enfants et celle-ci a révélé que le taux de fluor présent dans leur sang était souvent plus élevé que la moyenne.
C’est le cas du père de l’athlète international Øystein Pettersen : Ole-Jørgen Pettersen. Celui-ci a révélé avoir fait des analyses sanguines qui ont montré des valeurs trop élevées de fluor, produit chimique composant les produits de fartage. « Ce n’est pas normal, réagit son fils. Je me sens coupable car je ne veux pas que ça mette en danger sa santé et le pire est de savoir que c’est arrivé un peu à cause de moi. »

Depuis ses 12 ans, le père d’Øystein Pettersen s’est en effet chargé de farter tous ses skis, mettant potentiellement en danger sa santé sans le savoir. « Tous les articles que l’on voit dernièrement font peur, révèle Pettersen. Mais je crois que c’est important que tout le monde soit au courant, que tout le monde soit prévenu. Ça permet aussi à ceux qui ont déjà des taux élevés de prendre les choses en main. »

Au plus haut niveau, il en va de même, même avec de meilleurs moyens. Perry Olsson, technicien pour Marit Bjørgen et Petter Northug lors de leurs différents sacres olympiques et mondiaux, en est le meilleur exemple. « J’ai respiré tellement de produits que je crois que c’est ce qui a provoqué mon asthme, révèle-t-il. On essayait de se protéger du mieux possible mais personne n’y pensait vraiment. Heureusement, de nos jours, on en parle et les camions sont bien mieux équipés pour éviter de respirer autant de produits chimiques. »

Odd Birger Skildheim, sélectionneur en France puis pour le biathlon norvégien, se souvient lui aussi des conditions épouvantables dans les années 1990. « Après les JO de Lillehammer, nous étions à Calgary pour la coupe du monde et j’ai voulu aller skier mais quelque chose n’allait pas, se rappelle-t-il. J’ai essayé de cacher le plus longtemps possible mes problèmes de santé mais mon médecin m’a envoyé faire des analyses, craignant un cancer du sang. Heureusement je n’avais rien mais aujourd’hui, je dois faire très attention à mon cœur et ma capacité pulmonaire est très faible. »

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Pour Vegard Ulvang, ancien fondeur et désormais membre du comité à la FIS, cela prouve seulement ce que tout le monde suspectait : le coût du fluor environnemental, humain et financier. C’est pour cette raison que les produits de fartage fluorés ont déjà été interdits sur les compétitions juniors norvégiennes.

 


  • Tiril Eckhoff s’engage dans la cause féministe

Plus tôt cet automne, Stéphane Bouthiaux a déclaré à la NRK que les biathlètes françaises n’étaient pas assez en forme pour performer et devaient donc perdre entre deux et quatre kilos. « Elles ne sont plus si jeunes et elles doivent donc avoir une hygiène de vie bien particulière si elles veulent de bons résultats », argumente-t-il auprès de la chaîne norvégienne. 

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Tiril Eckhoff (NOR) –  Tumashov/NordicFocus.

Mais si les biathlètes françaises n’en ont pas parlé, Tiril Eckhoff, elle, n’a pas tardé à réagir. « Je suis choquée qu’un entraîneur puisse influencer de la sorte un groupe de jeunes filles, ça peut avoir des conséquences graves ensuite, affirme-t-elle. Je comprends l’idée que pour performer, il faut parfois perdre du poids mais ça doit être la décision de l’athlète. » Stéphane Bouthiaux a répondu à la Norvégienne qu’il n’y avait jamais eu de problèmes d’alimentation parmi les équipes françaises. « Nous savons que nous pouvons parler de ces sujets avec les filles, elles nous ont demandé de les aider alors nous le faisons, nous les conseillons », termine le coach français. 

Pas suffisant pour Eckhoff qui estime toujours que demander à des athlètes de perdre du poids envoie un mauvais message aux athlètes et peut provoquer de réels problèmes de nutrition, sujet brûlant en Norvège, entre autres dans le ski de fond. 

Juste après cet événement, la biathlète norvégienne a annoncé qu’elle allait s’engager dans la lutte pour les femmes, pour les athlètes féminines et pour leur santé. « J’espère que nous montrerons la voie aux jeunes athlètes, que plus de personnes oseront s’investir dans le sport et ces sujets importants », explique Eckhoff. 

Elle pense, entre autres, aux avantages qu’ont les biathlètes masculins en Norvège par rapport à leurs homologues féminines qui n’ont pas autant de contrat de sponsoring ou quand Johannes Thingnes Bø a déclaré ne rien avoir à apprendre d’elles. « Il y a des choses qui ont été dites, faites, qui ne sont pas correctes, continue la Norvégienne. J’espère que les garçons vont me soutenir, j’aimerai que nous soyons égaux dans l’équipe. » Son amie, Ingrid Landmark Tandrevold, est en tous cas déjà prête à la soutenir, saluant l’initiative de sa coéquipière. 

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« C’est un vrai modèle pour les autres, renchérit Liv Grete Skjelbreid, ancienne biathlète.  Elle n’a pas peur d’aborder les sujets difficiles et parfois tabous comme le poids. Les gens ont peur de ça mais pas Tiril et c’est très bien, ça permet d’avancer. »

Marte Olsbu est elle aussi prête à suivre sa compatriote : « l’implication de Tiril est géniale. Quand le sport a commencé, il était dominé par les hommes, les femmes ont sans cesse dû se battre pour être acceptées, pour avoir des conditions égales et il est important de continuer jusqu’à ce qu’on atteigne ce but », conclut-elle. 


  • Nossum attend un joyeux événement

Il n’y a peut-être aucun grand championnat cette année mais Eirik Myhr Nossum, entraîneur national de l’équipe de ski fond masculine norvégienne, connaîtra de nouveau de grandes joies comme lors des Mondiaux de Seefeld. Avec sa femme, qu’il a épousé il y a quatre ans, ils attendent en effet un bébé pour le mois de mai.

« Certains membres de l’équipe sont papas et champions du monde, rappelle-t-il, pensant surtout à Martin Johnsrud Sundby. Ils s’en sortent très bien alors je pense que tout se passera bien aussi pour moi. Ca demandera juste un peu de planification et de logistique. »
La femme de Nossum, Melina Magulas, espère quant à elle participer aux Jeux olympiques 2022 pour représenter la Grèce. Elle est actuellement aussi en doctorat de médecine du sport.

Photo : Nordic Focus

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