CHRONIQUE – Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.
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Johaug pour le prix Egeberg ?
Depuis 1918, le Prix Egeberg récompense les athlètes norvégiens qui excellent dans au moins deux sports. Tout au long des années, de nombreux fondeurs ont été récompensés. La dernière en date étant l’athlète paralympique Birgit Skarstein (ski de fond et aviron) en 2019.
En 2015, c’était Astrid Uhrenholdt Jacobsen qui l’obtenait pour ses performances en fski de fond et en athlétisme.
Sa coéquipière, Therese Johaug, pourrait ainsi être récompensée pour les mêmes disciplines en 2020 après ses performances en fond ces dernières années et sa victoire sur les championnats nationaux de course de fond. Elle fait en tous cas partie des nominés pour le Prix Egeberg cette année. Mais cette candidature fait débat : Johaug mérite-t-elle ce prix ? La cause de cette indécision : sa suspension pour dopage.
En effet, l’un des critères principaux dans l’attribution de ce prix est que le candidat doit être un modèle et représenter les valeurs du sport. Pour Petter Skinstad, expert TV2, cela ne remet pas en cause l’attribution du prix à Johaug. Il croit à la version de la fondeuse qui affirme n’avoir jamais voulu se doper et n’avoir pas correctement lu les indications d’une crème pour les lèvres. « Cela fait toute la différence ! Ce n’est pas comme si elle avait voulu se doper et n’avait pas été prise pendant longtemps, assène Skinstad. C’est clairement l’athlète norvégienne qui mérite le plus cette récompense et si ce n’est pas cette année, alors dans un avenir proche. »
Ingvild Flugstad Østberg, coéquipière de Johaug, est du même avis : « Therese mérite vraiment ce prix, affirme-t-elle au micro de TV2. Je comprends que certains hésitent, tout le monde veut un sport sans dopage mais le cas de Therese est très spécial. Je serais vraiment heureuse pour elle si elle pouvait avoir ce prix. Ce serait fabuleux pour elle. »
Mais pour l’avocat et expert en dopage Robin Mackenzie-Robinson, Johaug devrait être disqualifiée d’office. Erik Røste, président de la fédération de ski, rappelle quant à lui que chaque jugement rendu lors de l’affaire Johaug a bien pointé le fait que c’était accidentel. La fondeuse pourrait alors obtenir le prix Egeberg. Le quotidien VG, lui, pointe le fait que si Johaug reçoit bien ce prix, alors la commission enverrait un signal différent de celle du prix Holmenkollen.
Sundby s’est en effet vu refuser cette haute récompense du ski car il avait été sanctionné pour dopage.
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Bjørndalen en quarantaine
Entraîneur de l’équipe de biathlon chinoise, Ole Einar Bjørndalen a décidé la semaine dernière de se rendre coûte que coûte en Chine pour retrouver ses athlètes. Il a finalement pu partir de Minsk, où il vit avec Darya Domracheva et leur fille, vendredi. Depuis, il est en quarantaine dans une chambre d’hôtel. Une situation qui durera pour les deux prochaines semaines mais dont le Norvégien s’accommode. « Je vais probablement rester dans le pays deux ou trois mois, raconte l’entraîneur et ancien biathlète. Pendant ces deux semaines, je vais sûrement travailler sur un plan d’entraînement et je vais essayer de faire un peu de sport… Mais j’avoue que ça ne m’est jamais arrivé de rester deux semaines à ne rien faire. »
Pour Bjørndalen, il était en revanche nécessaire de faire ce sacrifice. « Ils ont besoin d’avoir leur coach présent, estime-t-il. L’été est une période d’entraînement cruciale. Malheureusement, nous ne pourrons pas utiliser les sites d’entraînement internationaux et nous devrons nous contenter de la Chine mais peut-être le stade olympique sera-t-il prêt en avance et nous pourrons l’utiliser ? » Si tout se passe bien pendant sa quarantaine, Domracheva et leur fille Xenia pourraient ensuite voyager en Chine à leur tour. La Biélorusse, en effet, est aussi coach de l’équipe de biathlon chinoise féminine. « Je voulais d’abord tester ce type de quarantaine pour être sûr que c’était supportable pour Xenia. Elle n’a que 3 ans », explique Bjørndalen.
Le Norvégien n’est en revanche pas inquiet des risques pour sa santé, se disant habitué à prendre toutes les précautions nécessaires. L’ancien biathlète est surtout pressé de pouvoir reprendre l’entraînement, arguant que la préparation de cet été est capitale pour arriver dans de bonnes dispositions lors de la saison olympique 2021-2022. Mais il lui faut prendre son mal en patience. « Alors je lis », conclut Bjørndalen avec le sourire.
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Østberg souffre de plusieurs fractures
La saison d’Ingvild Flugstad Østberg est loin d’avoir été un long fleuve tranquille. Au début de l’hiver, le médecin de la fédération lui a interdit de participer à des épreuves de coupe du monde de ski de fond et ne lui a pas délivré son certificat de santé nécessaire.
Puis, juste avant Holmenkollen, dernière course de la saison, elle a été victime d’une fracture de fatigue au talon. « Cet hiver a été très différent de ce que j’imaginais », confie la fondeuse au micro de la NRK. En effet, elle revenait à son meilleur niveau quand elle est apparue, des béquilles à la main et une attelle au pied. On parlait alors de cinq à six semaines de convalescence pour un retour complet à l’entraînement vers le premier mai.
Mais tout cela, c’était avant la crise du coronavirus. « Il va du coup me falloir plus de temps pour récupérer toutes mes capacités, annonce Østberg. Je ne peux pas aller courir ou monter les escaliers par exemple. Il faut y aller étape par étape, être patient. En revanche, j’ai pu utiliser un tapis de course et essayer un tout petit peu de ski roues sur les tapis adaptés. » Personne, en revanche, ne peut encore lui dire quand elle pourra vraiment reprendre l’entraînement à 100%.
La fondeuse assure en revanche qu’elle a beaucoup appris de ses erreurs. Ainsi, avant cet hiver, elle ne faisait pas attention à son nombre d’heures d’entraînement ou à avoir un apport énergétique suffisant. Elle confirme ainsi les rumeurs qui avaient couru en novembre après son éviction de l’équipe de coupe du monde. Son problème de poids (qui est un problème récurrent en ski de fond) aurait ainsi pu aussi créer cette fracture de fatigue. « Trouver le bon équilibre, c’est difficile, avoue la Norvégienne. Je veux continuer à faire du ski alors je dois absolument travailler dessus. »
Mais Østberg ne baisse pas les bras et compte bien être de retour l’hiver prochain.
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Fossli affronte la fédération
L’an dernier, Sondre Turvoll Fossli faisait un arrêt cardiaque au volant de sa voiture. Le fondeur a ensuite pris sa retraite du sport de haut niveau. Désormais, le Norvégien demande réparation à la fédération car sa maladie cardiaque pourrait être due à l’entraînement intensif imposé par le haut niveau. De plus, il a été obligé de mettre un terme à sa carrière et considère que son attaque peut être classée comme un accident du travail.
La fédération, face aux réclamations de Fossli, a fait appel à la compagnie d’assurance If pour réévaluer le cadre des assurances protégeant les athlètes du ski de fond. « Nous sommes heureux de l’apprendre, réagit Christian Flemmen Johansen, l’avocat de Fossli, dans les colonnes de Dagbladet. Mais nous aurions aimé que la fédération nous inclut dans ce processus, que nous réglions cette affaire une bonne fois pour toutes. »
L’avocat regrette aussi que le contrat entre la fédération et If soit si peu clair que, dans une situation pareille, il y ait ce besoin de tout réévaluer. Pour lui, Fossli n’était de toute évidence pas suffisamment assuré et couvert par ce contrat. Contrat qui, par ailleurs, a été souscrit il y a deux ans par la fédération pour tous les athlètes de l’équipe nationale pour couvrir les « accidents sportifs avec perte de revenus ».
« C’est très problématique comme situation, il faut absolument que cela soit réglé, pour Sondre Turvoll Fossli comme pour ses anciens coéquipiers », conclut Johansen. La fédération, elle, n’a fait aucun commentaire et a déclaré attendre que l’affaire soit résolue avant de s’exprimer.
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Nossum papa
Mercredi dernier, Eirik Myhr Nossum et sa femme Melina ont accueilli leur premier enfant, un petit garçon prénommé Niklas. Une joyeuse nouvelle pour l’entraîneur de l’équipe toutes distances de ski de fond norvégien. « Il ne fait plus aucun doute que les femmes sont le sexe fort », commente-t-il sur sa publication Instagram. Le jeune papa avoue aussi qu’il a hâte de conquérir le monde avec son fils. Deviendra-t-il fondeur ? Il a de qui hériter car en plus d’un papa coach, sa maman a concouru aux mondiaux de Seefeld en ski de fond, sous les couleurs grecques.
https://www.instagram.com/p/CANbVFepkua/
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Gratulerer med dagen Norge
Comme tous les ans, les Norvégiens célèbrent leur pays le 17 mai, jour de la fête nationale. Dimanche, que ce soit en costume traditionnel ou sur les skis, les nordiques n’ont pas fait exception à la règle.
> Robert Johansson
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Une publication partagée par Robert Johansson (@rbrt_johansson) le 17 Mai 2020 à 7 :17 PDT
> Daniel Andre Tande
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Une publication partagée par Daniel-André Tande (@daniel_a24) le 17 Mai 2020 à 4 :54 PDT
> Anders Fannemel
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Une publication partagée par Anders Fannemel (@andersfannemel) le 17 Mai 2020 à 6 :03 PDT
> Marte Olsbu Røiseland
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Une publication partagée par Marte Olsbu Røiseland (@marteolsburoiseland) le 17 Mai 2020 à 7 :11 PDT
> Johannes Thingnes Bø
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??????????????? Gratulerer med dagen Norge! ??? ??????????????????
Une publication partagée par Johannes Thingnes Bø⚪️⚪️⚪️⚪️⚪️ (@johannesbo) le 17 Mai 2020 à 11 :50 PDT
> Johannes Høsflot Klæbo
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Sååå glad for å ha på bunaden igjen ??Gratulerer med dagen alle sammen❤️❤️
Une publication partagée par Johannes Høsflot Klæbo (@johanneshk) le 17 Mai 2020 à 9 :04 PDT
> Simen Hegstad Krüger
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Hvor hen du går i li og fjell… ??? En litt annerledes 17. mai feiring i år. Gratulerer med dagen!?
Une publication partagée par Simen Hegstad Krüger (@simenkruger) le 17 Mai 2020 à 11 :31 PDT
> Jørgen Graabak
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Une publication partagée par Jørgen Nyland Graabak (@joergengraabak) le 17 Mai 2020 à 11 :34 PDT
Photos : Nordic Focus.