Granerud à la recherche de sponsors
Halvor Egner Granerud est LE sauteur à ski de la saison. Maillot jaune, vainqueur du général, il ne lui a manqué qu’un titre aux Championnats du monde pour réaliser la saison parfaite. Pour autant, pour vivre entièrement de sa passion et de son sport, le Norvégien recherche des sponsors… Et ce n’est pas si facile, même quand on est numéro 1 mondial. « Je fais tout moi-même, je dois oser aller voir les potentiels sponsors et souvent, ils aiment le fait que je gère les négociations moi-même, explique le Norvégien à Dagbladet. J’aurais pu déléguer cette partie mais je pense que c’est aussi un investissement pour le futur, ça développe certaines compétences. »
Le sauteur a pour le moment réussi à obtenir quatre sponsors mais il espère faire mieux grâce à ses résultats de l’hiver dernier. « L’été dernier, j’étais au niveau maternelle, maintenant j’ai appris et je sens que je peux mieux faire, commente Granerud. J’ai choisi de continuer par moi-même, sans manager, pour continuer d’apprendre. J’ai pris confiance en moi et en même temps, ma valeur marchande a augmenté alors j’espère obtenir au moins un gros contrat. »
Le Norvégien, comme ses coéquipiers, a aussi eu un cours donné par la fédération sur ces questions de sponsoring. « Nous avons décidé de les aider sur ce point de notre mieux, confie Clas Brede Bråthen. Mais il ne doit pas s’inquiéter, les contrats sont souvent signés entre août et décembre, ça devrait vite arriver pour lui. Après tout, il ne fait aucun doute qu’il est le meilleur sauteur du monde actuellement. » Alors si vous cherchez à sponsoriser un athlète, vous savez désormais qui contacter…
Iversen va mieux
« J’ai l’impression d’être un seau plein de merde. » C’est ainsi qu’Emil Iversen se décrivait après le premier stage de l’équipe de ski de fond norvégienne en juin. Récemment, les fondeurs se sont de nouveau réunis et Iversen a vu une amélioration. « Je suis toujours dans le bas du panier, derrière mes coéquipiers mais je sens que je m’améliore de jour en jour, confie le fondeur à Dagbladet. Ça avance bien mais j’ai peur d’être en retard. »
Surtout qu’avec cette petite forme, l’athlète a trouvé difficile de se motiver pour aller s’entraîner : « Comme ma forme, ça revient lentement mais sûrement », affirme-t-il. Il attend donc avec impatience la fin de l’été et l’automne, sentant qu’il sera alors au top de sa forme et prêt à affronter l’hiver et les Jeux olympiques.
Bjørgen raconte son entraînement
Récemment, Marit Bjørgen a partagé son plan d’entraînement avec les médias norvégiens. Elle a ainsi confié à VG qu’elle comptait augmenter son nombre d’heures d’entraînement pour les prochains mois pour être prête à se battre pour la victoire sur au moins cinq courses longue distance cet hiver. « Pour rester active, j’ai besoin d’objectifs qui me motivent, explique-t-elle au quotidien. Et disputer cinq courses en cinq week-ends, c’est un défi qui me plaît. » Enthousiasmée par cette idée, Bjørgen confie qu’elle sent que son niveau s’est élevé depuis l’an dernier. De bon augure avant l’hiver.
« Affronter de nouvelles courses, de nouveaux défis, tout cela m’excite », confie la fondeuse. Et elle peut compter sur sa grande amie Therese Johaug pour l’aider dans ses objectifs. Les deux jeunes femmes ont ainsi raconté souvent s’entraîner ensemble. « J’aime la compétition, c’est dans mon ADN, continue la Norvégienne. Alors quand je suis motivée, je donne tout. Comme ça s’est très bien passé à la Vasaloppet, je suis d’autant plus déterminée à réussir. Je vise les podiums l’hiver prochain. »
En parallèle, Bjørgen va sortir une autobiographie, écrite en collaboration avec l’écrivaine Ingerid Stenvold. Elle présente aussi l’émission Landskampen, en remplacement de son compatriote Petter Northug Jr.
Le nouveau rôle de Jacobsen
Astrid Uhrenholdt Jacobsen est connue pour avoir mené de front ses études de médecine et sa carrière de fondeuse avec brio. Ayant toujours vécu à Oslo, l’ancienne athlète a décidé de découvrir un peu mieux son pays en déménageant. En août, elle s’installera donc dans les Vesterålen, un archipel situé tout près des célèbres îles Lofoten. « Je vais sûrement y rester un an et demi, je suis pressée de découvrir autre chose qu’Oslo », commente Jacobsen dans les colonnes de VG. Elle y prendra un poste de médecin à l’hôpital de Stokmarknes.
Elle espère aussi pouvoir se déplacer à Genève (Suisse) l’hiver prochain pour mener à bien son rôle de représentante des athlètes au CIO, position qu’elle occupera jusqu’en 2026 après la démission de l’Américaine Kikkan Randall. Un rôle qu’elle a hâte de découvrir. « Je vais d’abord observer pour savoir comment je peux influencer les décisions, sur quels sujets je dois me concentrer, explique-t-elle. Je dois aussi voir avec les autres représentants comment nous allons nous répartir les tâches, m’adapter. » Elle pourra appréhender ses nouvelles responsabilités dès les Jeux de Tokyo 2020 où elle se rendra pour assister aux réunions du comité.
Mais en attendant, Jacobsen participe à la nouvelle saison de Landskampen, le jeu de TV2 opposant les fondeurs et biathlètes norvégiens aux suédois. « C’est très amusant, je pense que combiner athlètes actuels et retraités est très intéressant », conclut l’ancienne fondeuse. Elle sera aux côtés de Magnus Moan, Johannes Thingnes Bø, Thomas Alsgaard, Emil Iversen, Therese Johaug, Tora Berger et Marthe Kristoffersen.
Northug libre
Petter Northug Jr. est sorti pour bonne conduite du centre dans lequel il devait passer ses sept mois de condamnation après avoir été contrôlé en grand excès de vitesse et que la police ait trouvé chez lui de la drogue. A la mi-février, il entrait donc dans un centre réservé aux toxicomanes où il devait purger sa peine. Si les mois suivant sa condamnation ont été difficiles, il ne garde pas un mauvais souvenir de ce séjour : « J’ai appris beaucoup de choses sur moi-même, affirme-t-il au quotidien Dagbladet. J’ai réalisé à quel point j’avais été égoïste pour réussir, je n’étais pas là pour les autres, je ne pensais qu’au ski et à ma carrière. C’est ce qui m’a permis d’être le meilleur mais je comprends maintenant tout ce que cela veut dire. »
Désormais, l’ancien fondeur veut devenir meilleur sur un plan personnel et reprendre le contrôle de sa vie. « Je dois décider pour moi-même, ne plus laisser les autres le faire et ne pas garder pour moi ce qui ne va pas car on a vu le résultat », continue Northug. Il aimerait aussi revenir sur les skis et, pourquoi pas, enfiler de nouveau des dossards de départ.
En attendant, il a sorti un nouveau single, son tube de l’été. Son titre ? « Fri ». Libre en français. Une ode à sa liberté retrouvée ?
Klæbo sort de chez lui
Il lui aura fallu un an. Un an pour que Johannes Høsflot Klæbo regoûte aux joies des sorties en ville. Le fondeur norvégien a ainsi partagé il y a peu qu’il avait pris le temps de sortir avec sa petite amie Pernille dans un centre commercial et d’aller dîner au restaurant. Choses simples qu’il n’avait pas faites depuis bien longtemps, trop effrayé d’attraper le coronavirus. « Il y a un an, il n’y avait presque personne d’infecté à Trondheim, j’étais donc sorti mais depuis, je n’avais pris aucun risque, explique-t-il aux médias. Aujourd’hui, je respecte toujours les gestes barrières de façon stricte, je ne prends aucun risque et je ne sors pas le samedi soir mais en semaine pour éviter la foule. »
Le jeune homme attend tout de même avec impatience la fin de la pandémie pour pouvoir sortir et voir du monde. « Comme tout le monde », commente-t-il. Klæbo supporte de moins en moins l’isolement et, après plus d’un an, a décidé de plus souvent fréquenter sa famille et sa petite amie qu’il n’a que très peu vues depuis l’été dernier, passant même Noël loin d’eux.
L’été de Lægreid
C’est LA star montante de l’équipe de biathlon norvégienne : Sturla Holm Lægreid a séduit les fans de la discipline la saison dernière en réalisant de magnifiques courses et en venant titiller Johannes Thingnes Bø au classement mondial. Et ses fans se régalent sur son compte Instagram puisqu’il partage de nombreuses images de sa vie d’athlète. Samedi dernier, il a ainsi publié une photo de son entraînement de tir, en équilibre sur une falaise. Son entraîneur, le Français Siegfried Mazet, a aussitôt commenté : « La prochaine fois, essaie debout sur un paddle. » Sa petite amie, Chloe Levins, lui a elle proposé d’essayer de tirer en équilibre sur un rondin de bois dans l’eau.
Lægreid ne se contente d’ailleurs pas de partager des images de son entraînement. Il a récemment publié des clichés de ses vacances en Italie, quelques jours après le camp d’entraînement de l’équipe norvégienne. Il était en bonne compagnie de sa petite amie américaine et a visité de nombreux monuments antiques, n’oubliant pas de se régaler de gelato, les fameuses glaces italiennes.
Alors, quel sera le prochain arrêt dans l’été de la star du biathlon norvégien ?
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