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Vu de Norge

Vu de Norge #346 : Bakken et Fenne marquent Sjusjøen

Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.

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Hilde Fenne de retour

En 2018, Hilde Fenne rangeait skis et carabine au placard. A 24 ans, la jeune femme n’était plus assez motivée et subissait trop de pression après avoir aidé à remporter l’or en relais féminin à Nove Mesto en 2013. « Soudain, je ne m’amusais plus, je n’avais plus l’envie d’y aller alors je me suis dit que je devais m’éloigner de tout ça », explique la jeune femme au micro de la NRK.

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Hilde Fenne (NOR) – Manzoni/NordicFocus

Sa coéquipière, Tiril Eckhoff, avait alors été très surprise et très touchée par le départ de son amie. Qu’elle se réjouisse ! Après 3 ans d’absence, Hilde Fenne est de retour sur la ligne de départ, dossard sur le dos. Celle à qui l’on promettait un avenir aussi brillant qu’Eckhoff ou Johannes Thingnes Bø a enfin décidé de revenir vers le biathlon. « Je sens que je suis plus mûre, que j’ai grandi dans ma façon d’aborder la vie et le sport, désormais je veux seulement faire de mon mieux », dit-elle avant la course samedi à Sjusjøen.

En mai, elle a décidé de reprendre la vie de sportive de haut niveau en parallèle de ses études pour devenir physiothérapeute. Mais loin de l’équipe nationale, Fenne n’a pu compter que sur elle-même. Forte tout de même d’une bonne expérience, elle a pu se remettre en forme et est même allée faire un stage d’une vingtaine de jours à Font Romeu. « Mais je ne regrette pas le choix que j’ai fait il y a trois ans, c’était la bonne chose à faire, continue la biathlète. J’en ressors plus forte et j’espère désormais réussir à me qualifier pour la coupe du monde et les Jeux olympiques. »

Avec un seul mot d’ordre – prendre du plaisir – Hilde Fenne a déjà obtenu une 25e place lors du sprint samedi puis 37e sur la mass-start : de bons résultats pour un retour après 3 ans d’absence sans sport.


Bakken revient après son opération

Chez les hommes, c’est Sivert Guttorm Bakken qui a impressionné ce week-end. A 23 ans, le biathlète norvégien s’est imposé devant tous les favoris sur le sprint de Sjusjøen et a mis une option sur la dernière place pour se rendre à Östersund pour le début de la coupe du monde. « Très franchement, je n’y aurais pas cru si on me l’avait dit avant, avoue-t-il au micro de la NRK. J’y suis allé en me disant que je n’avais rien à perdre, tout à gagner et ça a fonctionné. »

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Sivert Guttorm Bakken (NOR) – Photo : Leo Solland

Ce que l’on sait moins, c’est que le jeune homme a subi cette année une opération cardiaque. Après avoir fait ses débuts en coupe du monde à Oberhof en janvier, le biathlète a aussitôt disparu. Victime d’une crise cardiaque mineure, souffrant de fibrillation cardiaque depuis plusieurs années, Bakken a décidé de se faire opérer pour remédier à ce problème l’empêchant de réaliser entièrement son potentiel. « C’est incroyable de pouvoir tout donner dans le dernier tour sans avoir ce problème cardiaque qui m’entrave, confie-t-il après le sprint samedi. Je peux comparer à ce que j’ai fait à Oberhof et c’est tout à fait différent, je peux enfin être à 100% ! »

Et cela lui réussit puisqu’il a remporté le sprint et terminé 9e de la mass-start, loin de jouer seulement les figurants.


Christiansen affronte Dale

Ils le savent : la quatrième place aux Jeux olympiques a de grandes chances de se jouer entre eux. Vetle Sjåstad Christiansen et Johannes Dale ont donc beau être amis, ils sont aussi adversaires sur la piste. Plus jeune, ce dernier admet avoir d’abord admiré son coéquipier avant qu’ils ne se rencontrent, s’entraînent ensemble et se lient d’amitié. Il faut dire qu’ils partagent le même sens de l’humour. « Et puis, c’est encore un gamin dans sa tête », dit Dale sur Christiansen au quotidien Dagbladet. « C’est vrai que j’ai plus l’impression d’avoir 10 ans que presque 30 », reconnaît Christiansen.

La clé de leur amitié est donc là : s’amuser ensemble, hors de la piste, pour prendre plaisir à voyager pour le biathlon et être détendus sur les skis. « C’est la particularité de toute notre équipe et c’est notre force : nous sommes amis et adversaires, explique Christiansen. Nous nous respectons, nous partageons tout et cela permet que nous puissions tous nous améliorer. » Autre avantage, ils se réjouissent des succès l’un de l’autre, de quoi avoir une bonne ambiance au sein d’une équipe qui ne se sépare jamais vraiment tout au long de l’année.

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Johannes Dale (NOR), Vetle Sjaastad Christiansen (NOR) – Manzoni/NordicFocus

Pour autant, cela ne les empêche pas de chacun vouloir battre le reste de l’équipe. Et pour cela, Vetle Sjåstad Christiansen a changé sa façon de s’entraîner cet été. « C’est un risque mais à gros risque, grosse récompense », sourit-il au micro de la NRK. Surtout que l’an dernier, il était le 5e homme de l’équipe. « L’an dernier, j’en ai trop fait en entraînement alors cette année j’ai changé de stratégie et je me suis mis à la course à pied », confie le Norvégien. Un risque puisque le biathlète a eu quelques douleurs dans les genoux et le tendon d’Achille cet automne. Pourtant, il se sent mieux préparé. « Je préfère me dire que j’ai tout tenté, ne pas avoir de regret », affirme Christiansen. Car il ne souhaite qu’une chose : se battre pour les premières places. Pari gagné à Sjusjøen : 7e sur le sprint samedi et, dimanche, 2e Norvégien et 4e au total sur la mass-start.


Les soeurs Weng s’engagent

La semaine dernière, biathlètes et fondeurs se sont confiés sur la polémique autour des troubles alimentaires auxquels sont confrontés de nombreux jeunes dans leur discipline. Cette semaine, c’est au tour des jumelles Weng de s’exprimer. Les soeurs Lotta et Tiril Udnes Weng ont ainsi partagé leur avis sur leur instagram avant de se confier à Dagbladet qui enquête sur ces troubles depuis des semaines. « C’est bien que l’on rende enfin ce problème public », estiment les soeurs. « Nous pensons aussi qu’il est important pour nous de nous exprimer car les athlètes ne sont pas forcément d’accord avec ce qui se dit dans les médias et il est primordial que l’on nous entende sur la question », continue Lotta Udnes Weng.

De plus, les deux Norvégiennes tiennent, comme leurs compatriotes, à souligner que tout le monde a un corps et une morphologie différente. « Il faut juste essayer de l’optimiser au mieux, on peut toujours s’améliorer, nos corps sont en constante évolution, précise Lotta Udnes Weng. De notre côté, nous essayons d’être heureuses et épanouies et bien manger est important dans cette optique. »

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Les soeurs rappellent aussi que tous les gabarits existent en ski de fond et peuvent sortir leur épingle du jeu. Vraiment ? En parallèle de leurs déclarations, Dagbladet révèle que 49% des étudiants et jeunes fondeurs interrogés lors de leurs études estiment que les pistes de la coupe du monde favorisent les athlètes les plus légers. « C’est à prendre en compte du côté de l’Association de ski norvégienne, estime la professeure Jorunn Sundgot-Borgen. Ils ont peut-être moyen de changer cela. »

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Lotta Udnes Weng (NOR) – Thibaut/NordicFocus

Si Espen Bjervig, directeur du ski de fond norvégien, confirme que les poids plumes seront plus rapides sur des pistes avec un fort dénivelé, il déclare aussi que changer le profil des compétitions ne résoudra pas le problème. « Cela rend aussi le ski plus divertissant et puis, changer les pistes, ce n’est pas essayer de régler le problème en profondeur », conclut Bjervig. Il est soutenu par d’autres experts dans cette réflexion qui rappellent qu’il existe des pistes adaptées aux plus jeunes car plus plates et qu’il faut peut-être s’habituer à plus les utiliser plutôt que celles imaginées pour les meilleurs du monde.


La révolution du biathlon norvégien

Ils ont transformé une équipe de ski de fond qui tire en une équipe de biathlon : l’arrivée de Siegfried Mazet et Patrick Oberegger en tant que coachs de tir des équipes masculine et féminine a révolutionné la philosophie du biathlon norvégien. « Je me souviens que quand Siegfried est arrivé, il nous a dit que le tir devait devenir notre priorité car il vaut mieux perdre du temps sur la piste que derrière la carabine et il avait raison », commence l’ancien biathlète Lars Berger au micro de la NRK. Facile à dire mais plus difficile à imaginer pour des Norvégiens dont le sport national est le ski de fond.

Si les biathlètes norvégiens pouvaient auparavant se confronter aux fondeurs et les battre, ce n’est plus possible désormais. Mais ils se sont améliorés dans leur discipline, c’est une certitude pour les experts de la NRK. Et tout cela, ils le doivent à des entraîneurs étrangers qui avaient d’abord amené au sommet les adversaires des Norvégiens.

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Siegfried Mazet (FRA), Patrick Oberegger (ITA) – Manzoni/NordicFocus

« A l’entraînement, ils font en sorte que ce soit le plus difficile possible pour que nous soyons prêts le jour de la course », confie Ingrid Landmark Tandrevold. « La première course que j’ai fait après l’arrivée de Patrick, j’avais sa voix dans ma tête mais cela m’a poussée à faire mieux, à réussir », ajoute Tiril Eckhoff. Et le résultat est là : les Norvégiens ont empoché les deux gros globes de cristal l’hiver dernier.

Les experts et fans du biathlon norvégien n’ont donc qu’une crainte : leurs deux coachs resteront-ils avec les équipes norvégiennes après 2022 et renouvelleront-ils leurs contrats ? Réponse cet hiver.


Lægreid se confie

Son grand objectif de la saison sera les Jeux olympiques. Et pour cela, Sturla Holm Lægreid est prêt à sacrifier ce qu’il faut pour obtenir une médaille à Pékin en février 2022. « On attend aussi plus de moi alors il faut gérer la pression, rappelle-t-il au micro de TV2. Mais je sais que je peux le faire, je l’ai montré la saison dernière. »

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Au-delà de la pression médiatique et des fans, Lægreid a aussi dû faire des choix dans sa vie personnelle. Il a ainsi moins vu sa petite amie, la biathlète américaine Chloe Levins. « Elle est arrivée en Norvège la semaine dernière mais je ne peux pas la voir à cause du coronavirus », explique ainsi le Norvégien. Cela fait donc deux mois qu’il n’a pas pu passer du temps avec elle, depuis leurs vacances ensemble en Italie. « C’est pour me protéger et protéger l’équipe mais c’est difficile, admet Lægreid. On doit prioriser quand on est athlète, on n’a pas forcément le choix. »

Le biathlète espère donc que cet hiver, Levins sera qualifiée pour la coupe du monde pour qu’ils se voient plus souvent. « C’est spécial de sortir avec quelqu’un avec qui on a six fuseaux horaires de décalage, c’est dur mais j’espère que nous allons pouvoir nous voir plus cet hiver », conclut le Norvégien.


Moan échoue en finale

Samedi, l’ancien combiné nordique Magnus Moan affrontait le journaliste sportif de TV2 Simon Nitsche lors de la finale de Skal Vi Danse, le Danse avec les Stars norvégien. Après avoir passé toutes les étapes avec succès, Moan a finalement été battu par son rival et doit se contenter de la deuxième place.

« J’en suis tout de même très heureux, c’est une victoire pour moi car je ne savais pas du tout danser ! » confie-t-il à TV2 après la finale. L’ancien champion de combiné nordique a donc ajouté une corde à son arc, tout comme Maren Lundby qui est revenue sur le parquet pour la finale après avoir dû abandonner il y a quelques semaines pour blessure.


Johan Remen Evensen pompier

D’abord sauteur à ski puis consultant pour la NRK dans son ancienne discipline, Johan Remen Evensen se lance un nouveau défi : il est désormais pompier à temps partiel dans la ville de Lyngdal. « J’en rêve depuis longtemps, confie-t-il au quotidien Dagbladet. J’avais commencé une formation avant d’obtenir une place en équipe nationale en 2006 mais j’ai ensuite été trop occupé, je suis heureux que cela puisse enfin se faire. C’est un travail passionnant et utile pour la société. »

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Et il peut remercier NENT pour cette opportunité ! La NRK ayant perdu une partie de ses droits face au géant du média suédois, Evensen sera moins occupé l’hiver prochain. « J’aurais moins de travail du côté du saut à ski, j’aurais donc le temps de me former et d’être pompier », continue l’ancien sauteur. Il a enfilé l’uniforme pour la première fois le 1er novembre. « Je suis à temps partiel, je n’ai donc qu’une semaine de service par mois », explique-t-il. Le reste du temps, il travaillera avec la NRK sur les quelques compétitions couvertes par la chaîne et dans l’émission qui suivra tout de même toute la coupe du monde.


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