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Didrik Tønseth quitte le Tour
Nouvel abandon sur le Tour de Ski : Didrik Tønseth a décidé après la poursuite hier de rentrer en Norvège. « Je suis complètement vide », raconte-t-il à la NRK. Le fondeur n’y comprend rien, il n’arrive pas à retrouver sa forme. « Malheureusement, il n’y a rien à en dire, ajoute-t-il. Je pensais réussir à revenir mais ça ne fonctionne pas, tout simplement. »
Le Norvégien va donc rentrer chez lui pour passer des tests médicaux et physiques et tenter de comprendre ce qui ne va pas. « Je ne suis plus malade mais il y a clairement quelque chose qui ne va pas alors je dois trouver quoi puis établir un programme pour revenir », continue Tønseth.
S’il n’est pas particulièrement optimiste, l’athlète ne veut pas se montrer défaitiste et espère bien revenir sur les podiums avant la fin de la saison. Par chance, aucune grande échéance n’est à prévoir cet hiver et Didrik Tønseth pourra espérer refaire ses preuves avant les sélections 2024/2025 pour les Mondiaux de Trondheim, chez lui.
Le mariage de Therese Johaug
Pour fêter la fin de 2023, Therese Johaug a décidé d’épouser son fiancé et père de sa fille, Nils Jakob Hoff. Ils ont fêté leurs noces le 31 décembre, à Røros dans le Trøndelag, non loin de la frontière suédoise. Etaient présents à la cérémonie : Astrid Uhrenholdt Jacobsen, Charlotte Kalla, Helene Marie Fossesholm, Maiken Caspersen Falla et ses deux demoiselles d’honneur, Marit Bjørgen et Ingvild Flugstad Østberg comme le révèle la NRK. Les fondeuses présentes au Tour de Ski, comme Heidi Weng, sont elles désolées d’avoir manqué la grande fête.
Un beau mariage sous la neige et dont le maire de Røros est très fier. « C’est une journée fantastique », commente le marié pour TV2. Quant à la mariée, tout le monde a reconnu qu’elle était magnifique. « Elle est tellement belle ! Je lui envoie tous mes voeux de bonheur », commente Jessie Diggins dans les colonnes de Dagbladet.
« On dirait une princesse de glace ce qui est tout à fait l’effet voulu pour un mariage d’hiver, ajoute une experte mode interrogée par la NRK. Je pense qu’elle peut lancer une tendance en Norvège. » « Je suis heureuse d’avoir pu participer à la création de ma robe pour qu’elle me ressemble vraiment », dit Johaug. Quant au choix des chaussures, c’est chaussée de Moon Boots que la Norvégienne a dit oui à son beau rameur.
Panne d’ascenseur à Garmisch-Partenkirchen
Comme sur bon nombre de tremplins, les sauteurs à ski doivent emprunter un ascenseur pour monter en haut du tremplin de Garmisch-Partenkirchen. Mais dimanche, cet ascenseur a joué des tours au circuit mondial.
« J’ai bien cru qu’il y avait un tremblement de terre ou que la tour allait s’effondrer, raconte Johann Andre Forfang à la NRK. J’ai entendu un grand bruit, comme si l’ascenseur était tombé. » « C’était très impressionnant, comme si tout allait tomber », ajoute Marius Lindvik.
Les organisateurs de la Tournée ont confirmé avoir eu des problèmes d’ascenseur qui était parfois bloqué ou secouait beaucoup, montant et descendant par à coups. Décision a été prise lors des qualifications de le mettre à l’arrêt et les meilleurs dossards ont donc dû gravir plus de 400 marches à pieds pour rejoindre le haut du tremplin ! « Je n’aurais pas aimé être à leur place », rit Halvor Egner Granerud.
Heureusement, tout était réparé pour la compétition d’hier et tous les sauteurs ont pu prendre l’ascenseur sans encombre.
Quel avenir pour Petter Northug Jr ?
Vous en rêvez ? Petter Northug Jr le fait pour vous ! Toujours aussi joueur, le Norvégien ne cesse de faire des déclarations dans la presse pour faire croire à son retour aux Mondiaux de Trondheim en 2025. « Je n’ai pas complètement abandonné cette idée, dit-il récemment à TV2. Nous ferons un bilan au printemps pour voir si c’est réalisable. »
Après un mois d’octobre difficile, une maladie et une blessure, le champion vient seulement de réintégrer les compétitions en remportant la Skallrennet, une course de fond norvégienne. Il espère ensuite pouvoir participer aux courses longue distance et même à la Vasaloppet où il vise le top 10. « C’est mon objectif et il me reste encore du temps pour m’y préparer », déclare-t-il.
Il prévoit ensuite de continuer sa carrière de fondeur au moins jusqu’en 2026, Coupe du monde ou pas. Et après ? Que ferait celui dont la vie n’a tourné qu’autour du ski de fond pendant si longtemps ?
A Adresseavisen, le Mosvik Express ne confie pas être contre l’idée de reprendre un jour la ferme familiale. « Mais ce ne sera pas avant au moins dix ans, lâche-t-il. Je finirai probablement par retourner chez moi et je réussirai alors à trouver quelqu’un et à faire un petit Petter Northug Jr junior. »
Les choix pour le Tour de Ski déçoivent
Ce Tour de Ski 2023/2024 n’est pas le meilleur cru en ce qui concerne les noms alignés. Côté norvégien, Didrik Tønseth vient donc d’abandonner mais avant lui, c’était déjà Simen Hegstad Krüger et Johannes Høsflot Klæbo qui avaient annoncé ne pas venir car malades.
Résultat, l’Association de Ski a décidé d’emmener un peu plus de sprinteurs masculins. « C’est vraiment dommage qu’ils leur aient ainsi donné la priorité plutôt qu’à des fondeurs plus polyvalents qui auraient pu remporter le général », réagit Mattis Stenshagen au micro de la NRK. Il faut dire que le Norvégien de 27 ans espérait bien être choisi comme remplaçant à Klæbo et Krüger.
« Il a raison d’être amer, commente Fredrik Aukland, expert NRK. S’il était d’une autre nationalité, il serait sans aucun doute sur le Tour. Il pourrait même faire partie des grands favoris à la victoire générale. »
Du côté de l’Association de Ski, on explique que la FIS a établi un quota : quatre sprinteurs doivent être emmenés parmi les dix fondeurs choisis pour le Tour. « De plus, les sprinteurs auraient été sans compétition pendant plus d’un mois si nous ne les avions pas emmenés au Tour, rappelle Ulf Morten Aune, manager de l’équipe nationale de fond. C’est un équilibre que nous avons dû trouver pour avoir avec nous de bons sprinteurs mais aussi de bons fondeurs polyvalents aptes à remporter le général. »
Stenshagen, lui, a encore en travers de la gorge le fait de n’avoir pas été sélectionné depuis le début de la saison, même sur les étapes norvégiennes. « Il ne remplissait pas les critères de sélection », conclut Aune. Et le fondeur devra s’en contenter et continuer de faire ses preuves en Coupe de Norvège s’il veut revenir en Coupe du monde.
Une saison sans le 50 km d’Oslo ?
Ce n’est pas vraiment nouveau mais ce serait presque officiel : l’hiver prochain, Oslo n’accueillerait pas son célèbre 50 km d’Holmenkollen. En fait, en 2021, il avait même été annoncé que la capitale norvégienne n’aurait aucune compétition à organiser car les Mondiaux se déroulaient à Trondheim?
Finalement, comme le révèle Dagbladet, la FIS est revenue sur sa décision et Oslo organisera une course mais pas un 50 km. « Le format définitif sera décidé au printemps mais le comité de ski de fond a déjà décidé que ce ne sera pas un format aussi long que le 50 km », explique Michal Lamplot, directeur de course du ski de fond à la FIS.
Lamplot explique qu’Oslo souffre de sa position au calendrier : juste après les Mondiaux. « En général, il y a donc peu d’athlètes qui s’alignent alors qu’Holmenkollen mérite d’être un des temps forts de la saison », estime-t-il.
Pas de quoi ravir les fondeurs pour autant. « C’est stupide, le 50 km d’Oslo est l’une des grandes courses de la saison, l’une des plus regardées et que nous attendons avec impatience, la course la plus traditionnelle du calendrier », s’insurge le Britannique Andrew Musgrave.
En effet, ce ne serait que la quatrième fois depuis la Seconde guerre mondiale que le 50 km d’Oslo ne se tiendrait pas après 1994 et les Jeux olympiques de Lillehammer, 2009 et la réfection des installations et 2021 et le Covid.
« C’était une tradition, ce serait vraiment triste, juge Frida Karlsson. Il aurait suffit de changer la date. » « Ce n’est pas la bonne décision si l’on veut du public aux compétitions car c’est l’une des compétitions rassemblant le plus de monde, cela risque de décourager le public », ajoute son compatriote William Poromaa.
Du côté de l’organisation d’Holmenkollen, on affirme accepter le choix de la FIS et une solution serait envisagée pour tout de même faire passer le tracé près de Frognerseteren où l’ambiance est en général la plus folle.
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